Le climat mondial est très tendu en ce moment : l’administration Trump a lancé une guerre commerciale contre ses partenaires et notamment la Chine, le Proche-Orient est à nouveau prêt à s’embraser, la Russie ne cesse de poser de lourds problèmes d’ingérence dans les pays occidentaux, l’Union européenne n’en finit plus de se déchirer sur la question des migrants, etc.
Cette situation est en grande partie provoquée par le long demi-carré Uranus-Neptune qui dure depuis l’été 2017 et va se prolonger jusqu’à la fin de l’année 2019. Cette mauvaise configuration influe notamment sur la consommation des ménages, qui sont évidemment les plus frappés par la hausse des tarifs douaniers.
Cependant, on peut observer la signature d’un nouveau traité de libre échange entre les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. Le mauvais duo Uranus-Neptune a bien provoqué de vives tensions, mais un terrain d’entente a finalement été trouvé. On peut ici y voir l’empreinte puissante de la belle relation entre Neptune et Pluton, ces deux planètes formant une liaison harmonique de 54° depuis 2012 et jusqu’en 2020. Or, ce joli tandem favorise la concertation, les négociations, les traités et de bonnes relations Est-Ouest de façon générale.
En résumé, on a deux configuration planétaires majeures (Uranus-Neptune et Neptune-Pluton) qui tirent la couverture chacune de son côté et, au final, ont plutôt tendance à annuler leurs effets réciproques et de nature souvent opposée.
A propos de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis contre la Chine et secondairement l’Europe, on peut sans doute se dire que le pire ne devrait probablement pas avoir lieu. Ou seulement provisoirement… De nouveaux accords ou arrangements entre ces partenaires sont probablement au bout du chemin, grâce à l’influence apaisante de Neptune et Pluton.
Il y a cependant d’autres sujets d’inquiétudes. Même s’ils devraient eux aussi bénéficier de l’action conciliatrice de Neptune et Pluton, on peut par ailleurs remarquer dans le ciel la progression d’une concentration planétaire allant de Jupiter à Pluton sur un orbe ou arc de cercle de plus en plus étroit. Cette situation est toujours signe de tensions sur Terre, car cela signifie la fin de cycles planétaires qui sont toujours un peu douloureux.
Certes, nous ne sommes pas en 1939 où l’on pouvait observer la même situation mais de façon beaucoup plus aigüe. Nous ne sommes pas non plus en 1982, la fin de la décennie 1970 et le début de celle des années 1980 ayant vu éclater un très grand nombre de conflits régionaux : guerre des Malouines, invasion du Liban, guerre Iran-Irak, invasion soviétique de l’Afghanistan, etc.
Toujours est-il que la concentration planétaire de la fin de cette décennie présente un certain nombre de dangers, ceux-ci incluant le terrorisme même si Daech est en tant qu’organisation militaire est à l’agonie.
Sans doute peut-on s’inquiéter surtout des tensions au Proche-Orient, pour le moment avec les provocations hebdomadaires du Hamas à la frontière israélienne. Mais il peut y a voir d’autres sujets de litiges armés…
En tout cas, nous approchons également d’une conjonction planétaire majeure entre Saturne et Pluton qui aura lieu en 2020. C’est une échéance pour la région et notamment pour Israël, fondée en 1948 sur une précédente conjonction. Celle de 1982 avait vu l’erreur de l’invasion du Liban, qui s’était finalement soldée par un échec. Et on peut remarquer aussi que la guerre des 6 jours de 1967, comme celle du Yom Kippour de 1973, les intifadas palestiniennes ou le conflit Israël-Hezbollah de 2006 ont tous eu lieu en présence d’un choc négatif entre Saturne et Pluton. Raison de plus pour se méfier des possibles conséquences de l’approche à présent rapide de la prochaine conjonction de 2020 entre ces deux planètes.
L’Union Européenne est également dans une sale situation, conséquence d’une Europe bureaucratisée à l’excès et d’une idéologie assez bobo-gaucho pour laquelle elle n’a pas été créée. La crise des migrants est à cet égard exemplaire d’une Europe qui ne sait pas où elle va et a créé les conditions de déchirures profondes avec l’Autriche, la Pologne, la Tchéquie, la Hongrie, l’Italie. Et demains, peut-être d’autres pays encore…
Cela témoigne aussi de la trace du récent carré Uranus-Pluton qui s’éloigne mais a laissé de profondes traces. Or, cela pousse à rejetter une immigration jugée non assimilable ou envahissante. Charles Martel a été l’un des premiers pionniers de ce phénomène, en l’an 732 à la bataille de Poitiers contre les Arabes, en présence d’ un puissant et très précis carré Uranus-Pluton…
Ces tensions assez générales sont de surcroît avivées par la fin du cycle Jupiter-Saturne qui, lui aussi, va se renouveler en 2020. D’ici là, de nouveaux sujets de querelles vont certainement éclater, même si l’on peut douter que cela provoque l’explosion de l’Europe et de l’euro. Mais il faudra au moins attendre 2020 pour que quelques nouvelles règles de bon sens fassent leur apparition et que Bruxelles se rappelle peut-être que son rôle est de représenter les peuples européens et non l’inverse.
Enfin, pour être complets, on ne peut oublier la France spécifiquement qui, elle, dépend étroitement par ailleurs du cycle Jupiter-Neptune. Là aussi, ce cycle est négatif car en décroissance jusqu’en 2022. L’an prochain en 2019, il sera très négatif pour l’hexagone car Jupiter va former un très long carré à Neptune tandis qu’Uranus va venir agresser (opposition de 180°) la conjonction natale Jupiter-Neptune de la formation de la 5ème République en 1958.
Violents désordres, contestations en tous genres, scandales financiers et politiques seront certainement au menu de 2019. Surtout au printemps sans doute… Mais c’est toute l’année qui est concernée. La France évoluera probablement dans un contexte anarchique l’an prochain, sans que l’astrologie moderne soit à ce stade capable de déterminer s’il y aura des contestations d’origines multiples ou si ce seront toujours les mieux lotis, les serviteurs de l’Etat, qui organiseront par le biais des habituels lobbys de gauche une nouvelle paralysie du pays. Mais il est également possible que des contestations de nature fiscale ou portant sur les migrants soient à l’agenda de 2019…
En tout cas, on le voit, l’analyse astrologique que l’on peut faire des mois à venir et de l’ensemble de l’année 2019 est peu encourageante dans de nombreux domaines. Heureusement, Neptune et Pluton, ainsi que le duo Saturne-Neptune en 2019, devraient apporter une touche d’apaisement générale. Ces trois planètes auront sans doute du mal à canaliser toutes les tensions, mais elles ont quand même de bonnes chances de limiter des dégâts qui auraient pu être beaucoup plus importants.
Le 1er octobre 2018
Carte du ciel montrant la concentration planétaire à peu près maximale qui va se produire sur la fin février 2020. On voit bien que toutes les planètes et le Soleil se retrouvent dans un coin assez réduit du cercle qu’ils dessinent quand on observe le ciel vu de la Terre. Il ne s’agit que d’une illustration purement graphique et non de mettre spécialement en valeur ce mois de février…