Ce sont des robots-nénuphars, robots-moules et robots-poissons conçus pour se parler et s‘écouter les uns les autres. Leur point commun ? Leur système de communication et leur conception matérielle s’appuient en partie sur le bio-mimétisme. Pour développer cette population auto-organisée dans le cadre d’un projet de recherche européen baptisé subCULTron, les équipes ont commencé par observer la nature.
Alexandre Campo, informaticien à l’Université libre de Bruxelles, l’un des partenairers du projet, nous en dit plus : “Dans les laboratoires, on étudie le comportement animal et notamment le comportement d’animaux sociaux : on observe des organisations qui ne se font pas nécessairement avec des hiérarchies, mais avec des individus qui communiquent entre eux, qui partagent des informations, on appelle cela de l’auto-organisation, précise-t-il. On découvre ces comportements, puis on les modélise avec des équations et on essaie de comprendre la nature de ces comportements collectifs,” poursuit-il.