Selon la réalisatrice australienne Kitty Green, qui présente à la Mostra de Venise Ukraine is not a brothel, un film documentaire sur les Femen, celles-ci sont sous la coupe d’une sorte de gourou, un certain Victor Svyatski.
Qui n’hésite pas à déclarer face à la caméra : “Ces filles sont faibles. Elles n’ont aucune force de caractère. Elles n’ont même pas le désir d’être fortes. Elles sont soumises, elles manquent de ponctualité et de bien d’autres choses qui les empêchent de devenir des militantes politiques. Ce sont des qualités qu’il fallait leur enseigner”.
Svyatski explique n’avoir pas fondé le groupuscule pour les revendications féministes, mais “pour avoir des filles”.
Green rapporte d’ailleurs qu’il est “horrible avec les filles. Il leur crie dessus et les traite de ‘salopes’ ». Dans le film, l’une admet : “Nous sommes dépendantes psychologiquement de lui, même si nous savons que nous pourrions faire tout ça sans lui.”
Dire que la Marianne sur nos timbres est inspirée d’Inna Shevchenko (un choix final de François Hollande). Pour mieux symboliser notre soumission aux États-Unis ?
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