En Arizona, les avortoirs ferment les uns après les autres

L’Arizona, où Planned Parenthood et Cie ne reçoivent plus un centime d’argent public et où l’avortement a chuté de 7,4% en 2012, est l’État qui a le plus vu de centres d’avortement fermer leurs portes : 12 rien qu’entre 2010 et 2013 ! Il est talonné par le Texas (-9 cliniques) et la Pennsylvanie (-5 cliniques), rapportent nos confrères du Huffington Post. En trois ans, c’est un total de 54 avortoirs qui ont cessé leur activité dans tout le pays. Seuls le Nebraska (où l’avortement est aussi en baisse) et le Massachusetts ont vu leur nombre de “cliniques” où la femme peut éliminer l’enfant dans son sein, augmenter (+1 dans les deux cas).

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17 Comments

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  • monhugo , 5 septembre 2013 @ 19 h 48 min

    Analyser des statistiques brutes est toujours délicat, surtout s’il s’agit de comparer ce qui n’est pas comparable. Chaque Etat américain, sauf à garder le principe de l’IVG (garanti par la lecture du 14e Amendement faite par la Cour Suprême, il y a 40 ans), peut depuis quelques années en régler les modalités à sa convenance…
    Sur la “bonne nouvelle”, je suis très claire pour ma part. C’est constater que le nombre d’IVG diminue, parce que les intéressées ont recours à la contraception, qui en est une. Et pas parce que les cliniques ad hoc ont disparu (car les femmes désirant avorter vont simplement ailleurs, dans un autre Etat – en espérant qu’elles ne reviennent pas à des manoeuvres abortives “sauvages”).
    La fécondité doit être maîtrisée – c’est l’une des principales conquêtes des femmes, c’est ce qui fait la différence, pour moi, entre les pays civilisés et ceux qui considèrent la femme comme un objet. Un enfant désiré, c’est beaucoup mieux qu’un enfant non désiré. Du bon sens avant tout.
    Quant au mode de contraception (“la pilule du lendemain” ne devant pas en devenir un), c’est une question distincte. Chacun fait comme il le veut. Mais la simple continence me paraît avoir ses limites. Quant à “croissez et multipliez”…..

  • Freeman , 5 septembre 2013 @ 21 h 49 min

    En dehors du débat religieux sur la conscience des foetus, le problème c’est que nous avons besoin de ces foetus pour sauver notre civilisation. Tous ces enfants manquants accélèrent la fin de la civilisation occidentale, de part le simple fait qu’il n’y a pas assez d’enfants pour la renouveler et que la population locale est progressivement remplacée comme en Suède par les immigrés. Je n’ai rien contre les immigrés individuellement, mais le système est tel que leur nombre impose un changement qui ne va malheureusement pas dans le sens d’un progrès pour l’humanité.
    Et puis tous ces enfants sont autant de cerveaux absents, des artistes, des scientifiques, des médecins, qui ne sont pas là et qui retardent notre développement technologique, scientifique et spirituel

  • monhugo , 6 septembre 2013 @ 1 h 09 min

    Les enfants ont toujours manqué à l’appel, parce que l’avortement est vieux comme le monde ! En 2013, et dans les pays civilisés, c’est un geste médical (IVG). C’est la seule différence : ne plus livrer les femmes aux “faiseuses d’anges”, et aux boucheries “artisanales”. Déjà dit ailleurs : M.M, une femme qui veut avorter n’a que faire que vos leçons de morale ou considérations démographiques, sachez-le.

  • Vera , 6 septembre 2013 @ 9 h 12 min

    L’avortement est un crime -vieux comme le monde en effet. Quelle civilisation peut appeler cela un geste médical?

  • Kanjo , 6 septembre 2013 @ 9 h 36 min

    Le seul rapport que je vois entre les avortements aux EU et les règlements de comptes à Marseille, c’est que dans les deux cas il s’agit d’un meurtre.

    Mais le seul cas où l’on s’en soucie, c’est quand la victime n’est pas innocente.
    Dois-je comprendre que le premier article de la déclaration des droits de l’homme (“Tout homme a droit à la vie et à la sûreté de sa personne”) ne s’applique qu’aux délinquants ?

  • MCT , 6 septembre 2013 @ 10 h 24 min

    C’est ignorer la problèmatique de l’avortement. Les femmes qui avortent sont peu libres. La pression exercée pour les pousser à cet acte irréversible et traumatisant est énorme.
    Vous devriez aller faire un petit tour sur le site http://www.sosbebe.org, où vs pouvez lire des témoignages poignants.
    Pour avoir tenu une ligne d’écoute plusieurs années, et bien connaitre les souffrances des femmes en situation délicate, oui, les nouvelles venant d’Amérique sont plutôt bonnes, et merci à Eric Martin de nous les faire connaitre.
    Si ces nouvelles s’accompagnent ou sont le résultat d’une politique réelle d’accueil de l’enfant et d’aide réelle aux femmes en détresse, d’éducation des jeunes filles, on ne peut que se réjouir, car c’est ce qui va arriver chez nous. Il est d’ailleurs de plus en plus difficile de trouver des candidats enthousiastes pour perpétrer cet acte de mort.
    N’est-il pas étonnant que les avortement ne diminuent pas en France depuis 38 ans, au contraire ?
    Plus de 220 000 avortements par an…

  • MCT , 6 septembre 2013 @ 10 h 34 min

    ” Un enfant désiré, c’est beaucoup mieux qu’un enfant non désiré.”
    Il faut se méfier de ce poncif. J’ai vu des avortements demandés à la suite de Fiv enfin réussies ( la 5ème), et des bébés surprises largement accueillis.
    Ne sommes-nous pas pour beaucoup de ces bébés non programmés ?
    Si les enfants “désirés” étaient tous heureux et épanouis, ça se saurait.

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