Fondé en 1904 par le compositeur et chef d’orchestre Auguste Bosc, il est construit sur l’emplacement de baraques de fortune près du cabaret de chansonniers, Les Tréteaux de Tabarin. Le succès est immédiat et le « tout Paris » s’y précipite pour danser au rythme des partitions agrémentées de bruits divers : trompe d’auto, coups de revolver, et participer à des bals costumés, à des batailles de fleurs. En 1915, le Moulin-Rouge est ravagé par un incendie et Bosc accueille son French cancan. En 1921, le Moulin-Rouge est reconstruit et la clientèle est en baisse.
En 1923, sur ordre du président du Conseil Raymond Poincaré, le Bal Tabarin est fermé temporairement pour discrimination1. En 1928, Bosc cède l’établissement à Pierre Sandrini, directeur artistique du Moulin-Rouge et à son associé Pierre Dubout. Ils transforment la salle de fond en comble, détruisent la décoration Art nouveau et installent une machinerie permettant de faire monter, depuis les sous-sols, les décors pour les revues à grand spectacle.
Durant l’Occupation, de 1940 à 1944, l’établissement est très fréquenté par les officiers allemands. En 1949, l’établissement est racheté par les frères Clerico, propriétaires du Moulin-Rouge et qui s’en désintéressent.
Il est fermé en 1953 et, en 1966, remplacé par un immeuble et un supermarché. (Wikipédia)