Avec 4 ministres virés et le reste… Macron va oser sortir la loi de moralisation!

La fameuse loi dite de “moralisation de la vie publique”, officiellement “Projet de loi : Rétablir la confiance dans l’action publique”, vient d’arriver sur les bureaux des sénateurs. Fer de lance de ce début de quinquennat, et à l’origine portée par le maire-de-Pau-simple-citoyen-ancien-garde-des-Sceaux François Bayrou, cette loi a pour but de rectifier certaines pratiques des parlementaires, comme les emplois familiaux d’assistants, par exemple.

Ce lundi 3 juillet, les amendements des sénateurs ont été publiés sur le site du Sénat. 216 amendements. Et on y découvre quelques petites choses pas inintéressantes.

Il y est beaucoup question du financement des partis, que les sénateurs voudraient plus transparent, ou encore de la création d’une banque de la démocratie. A ce propos, le rapporteur du texte, Philippe Bas, propose tout simplement de supprimer cet article, et donc de ne pas créer cette banque. Ce dernier aimerait d’ailleurs changer le nom de la loi pour “Projet de loi pour la régulation de la vie publique”. Pourquoi pas ?

Mais là où les sénateurs ont le plus planché, c’est sur les articles concernant les collaborateurs. Les suites du Penelope Gate, en quelque sorte.

Le sénateur UDI Hervé Mauray veut ainsi interdire aux parlementaires d’embaucher “toute personne avec qui il a une relation amoureuse”, car pour lui :

Il serait paradoxal qu’une autorité territoriale ne soit plus autorisée à avoir son conjoint dans son cabinet mais puisse travailler avec son amant ou sa maîtresse.

Pierre-Yves Collombat va même plus loin. Il veut interdire l’embauche de “personnes étant l’objet de gestes ou attentions de nature à laisser penser qu’ils entretiennent des relations sentimentales avec le parlementaire”.

Une mesure qui, si elle est retenue, sera *probablement* assez complexe à mettre en oeuvre. Mais pourquoi pas ?

 

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