Le député-maire UMP de Maisons-Laffitte constate que “plusieurs événements – l’affaire DSK 1ère et 2ème version, l’affaire Tronc (sic), la libération des journalistes otages – ont pris une ampleur médiatique qui frise l’hystérie collective !” Partisan déclaré de “la liberté d’information” parce que “Voltairien dans l’âme”, Jacques Myard dénonce le fait qu’“aujourd’hui, Panurge médiatique règne en maitre imposant sa vérité en sautant allègrement à des conclusions définitives et sans appel !”. Une situation qui “ne peut plus durer” parce qu’elle “porte en elle même des risques majeurs de déstabilisation dont les excès ont de forte chance de porter atteinte à nos libertés publiques et à la démocratie elle même”.
Se refusant pour le moment à légiférer, le Président du Cercle Nation et République se prononce pour l’adoption par les médias d’“une charte déontologique” avec “quelques principes forts” comme “le principe du contradictoire”, le rappel de “la présomption d’innocence dans toutes les affaires judiciaires”, “l’équilibre des informations (…) afin d’éviter des heures durants le matraquage répétitif d’un seul sujet”. “A défaut d’un rééquilibrage des médias par eux mêmes, le législateur devra se saisir de cette question” menace Jacques Myard qui propose tout de même la création d’une mission d’information parlementaire afin de “pousser les professionnels à agir” et se tenir prêt à légiférer en cas de mauvaise volonté de leur part…