Pirates des Caraïbes 5: le pavillon noir (re)flotte sur les écrans! (Extraits)

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Le vagabond des mers ! Quinze ans après le premier opus des Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl, la franchise Pirates des Caraïbes, déclinaison de la célèbre attraction des Parcs Disney, se poursuit. A la barre de ce nouveau « blockbuster » : Joachim Ronning. Alors, hissez ho ! moussaillons et parez à mouiller.

Le « Jolly Roger », le pavillon à tête de mort et aux os croisés qui faisait trembler les marins des galions espagnols aux cales remplies d’or, flotte une nouvelle fois sur les mers du sud et, avec lui, Jack Sparrow (Johnny Depp), le forban loufoque toujours égal à lui-même, enchaînant les mauvais coups et liquidant, pour cause de gosier sec et de dalle en pente, les bouteilles de rhum. Yo ho ho ! et vogue le navire…

Cette fois, Jack Sparrow et ses écumeurs des mers vont avoir maille à partir avec un ennemi redoutable qu’il avait dans sa jeunesse envoyé par le fond nourrir les poiscailles : le capitaine Salazar (Javier Barden), redoutable capitaine de vaisseau espagnol et traqueurs de pirates dont il avait coulé le galion quelque part dans le Triangle des Bermudes. Un Salazar qui, pour le coup, avait compris que c’est pas l’homme qui prend la mer mais la mer qui prend l’homme. Et voilà-t-il pas que ce dernier, moins frais qu’un plateau de fruits de mer oublié en plein cagnard et plus dégoulinant qu’un concombre de mer écrasé, revient d’entre les morts de son cimetière marin et refait surface. Son « cap » : faire payer à Jack Sparrow sa vilenie et mettre fin au règne des pirates et autres ramassis de vauriens. Pour lui, pas de quartier. A la baille ou pendus à la grande vergue, les écumeurs des mers. Morbleu ! et palsambleu ! réunis, se dit Jack Sparrow. Alors, branle-bas de combat !

Pour échapper à la terrible vengeance de Salazar, le pirate de ces dames n’a qu’une solution : retrouver le Trident de Poséidon, artefact légendaire qui donne tous les pouvoirs et le contrôle absolu sur toutes les mers et océans. Et c’est parti pour une course, une quête, au cours de laquelle Jack Sparrow retrouvera d’anciennes connaissances – notamment le capitaine Barbossa (Geoffrey Rush), William Turner (Orlando Bloom) et Henry Turner (Brenton Thwaites) – ainsi qu’une brillante astronome, Carina Smyth (Kaya Scodelario).

L’aigle des mers ! C’est sûr, on est loin des films de pirates d’antan dans lesquels Errol Flynn se la jouait Capitaine Blood et où autres flibustiers et corsaires (comme Michel Le Royer dans le feuilleton Les Corsaires (1966) réalisé par Claude Barma) voguaient sur les mers grâce à des « trucages » minimalistes. « Trucages » aujourd’hui remplacés par ce que l’on appelle « effets spéciaux » et donc, forcément plus spectaculaires.

Résultat, après un démarrage un peu poussif qui manque de vent dans les voiles, ce 5e opus – dans lequel l’ex-Beatles Paul Mc Cartney fait une apparition –, sans être novateur mais bourré d’action, de scènes de batailles navales, de fantastique et d’« humour » pour public pas trop regardant sur les dialogues, reste un bon divertissement rafraîchissant qui devrait plaire aussi bien aux parents « grands enfants » qu’à leurs progénitures. Larguez les amarres et bon vent !

Photo
Debout les morts et à l’abordage !

Pierre Malpouge – Présent

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