Prouvant l’avénement de l’ignominie totalitaire et de ses dérives mortifères, la décision de la Cour Européenne des droits de l’Homme permettant la mise à mort de Vincent Lambert par interruption de son alimentation et de son hydratation constitue une victoire pour les partisans et les médecins acteurs de l’acharnement euthanazique.
« La Cour est arrivée à la conclusion que la présente affaire avait fait l’objet d’un examen approfondi où tous les points de vue avaient pu s’exprimer et où tous les aspects avaient été mûrement pesés, tant au vu d’une expertise médicale détaillée que d’observations générales des plus hautes instances » a commenté le président de la CEDH, Dean Spielmann. La Cour a également estimé que les dispositions de la loi Léonetti sur la fin de vie « constituent un cadre législatif suffisamment clair pour encadrer de façon précise la décision du médecin » dans un cas comme celui de Vincent Lambert.
De fait, cette décision de la justice européenne, la première en matière de droit à la fin de vie, devrait faire jurisprudence.