Les oliviers de Haute Provence ont vraisemblablement été plantés par les Phéniciens. Ces oliviers se sont adaptés, au cours des siècles, à une situation géographique de culture la plus septentrionale du bassin méditerranéen.
Les hivers froids, Les étés torrides, accompagnés de la main de l’homme et de ce savoir-faire ancestral « phénicien », ont donné aux variétés locales, Colombale, Estoublaisse, Filaïre, Rosé du Mont d’or et surtout à l’Aglandau, cette complexité aromatique, nez marqué de parfum herbacés des olives ramassées tôt, d’artichauts violets et de feuille de tomates, arômes de pommes et de bananes vertes et cette longueur en bouche légèrement épicé, que l’on ne retrouve pas sur d’autres territoires oléicoles.
En Haute Provence, les oliviers sont très souvent plantés en « restanque » (cultures en terrasse).
Les dernières plantations en verger sont plus à la portée du regard, mais c’est sur les vieilles plantations que l’on peut admirer les troncs noueux et tourmentés.
L’Olivier planté loin de la mer est beaucoup plus robuste et moins sujet aux différents désagréments que l’air marin lui apporte en Basse Provence, dont la mouche de l’olivier.
En Haute Provence, favoriser le développement d’une faune autour de l’Olivier, permet très souvent d’éviter les traitements.