À l’occasion du 500e anniversaire de la disparition de Jérôme Bosch, en 1516 très exactement, Bois-Le-Duc, sa ville natale aux Pays-Bas, rend hommage au grand artiste néerlandais du Moyen-Âge : une rétrospective exceptionnelle, la plus grande jamais organisée de Jérôme Bosch, a réuni au Noordbrabants Museum (jusqu’au 8 mai 2016) quasiment toutes ses grandes toiles, à quelques exceptions près. Malheureusement le célèbre « Jardin des Délices » n’est pas exposé. Dans ce triptyque, le maître flamand représente ce qu’il considérait comme la décadence d’un monde livré aux plaisirs passagers, flanqué d’un côté par l’Éden, le paradis terrestre, et de l’autre par les tourments de l’enfer.
Dans le Jardin des Délices, flanqué d’un côté par l’Eden, et de l’autre par les tourments de l’enfer, le maître flamand a représenté ce qu’il considérait comme la décadence d’un monde livré aux plaisirs passagers.
Le triptyque est conservé au Musée du Prado à Madrid, lequel a préparé justement pour ce printemps (du 31 mai 2016 au 11 septembre 2016) une grande exposition consacrée au peintre. Mais si le Prado vous paraît trop loin, la Radio nationale néerlandaise a organisé une visite virtuelle – guidée ou non selon votre goût – du triptyque du grand maître. Pour visiter le Jardin des Délices dans les moindres détails, il vous suffit de cliquer ici et découvrir le tableau interactif du peintre.
Mais attention : peut-être que les sons qui rythment la traversée de l’Hadès en incommoderont certains, et qu’une ou deux scènes du panneau central pourront heurter la sensibilité de quelques-uns.