Dans Le Nouvel Observateur du 5 mai, l’imam Omar Bakri réfugié au Liban explique avoir ressenti “beaucoup de tristesse” à l’annonce de la mort d’Oussama Ben Laden. C’était “un grand leader du djihad, un grand musulman”. Désormais, celui qu’il appelle “le Lion” est “un martyr de l’islam” et “une légende”. Bakri en profite pour traiter Obama de “chien”. Les difficultés d’Al-Qaïda ? “Un temps de pause”. La faute aussi à “un déficit de main d’œuvre”. L’objectif d’Al-Qaïda? “S’installer durablement au Yémen”, en faire “un nouveau sanctuaire” et même “y créer une sorte d’émirat, comme en Afghanistan”. “Dans quelques mois ou quelques années, nous aurons gagné la bataille idéologique dans tout le monde arabe” prévient Omar Bakri.