C’en est terminé du livret de paternité. Place au livret des parents. Ce nouveau document, présenté lundi par Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, sera envoyé à tous les futurs parents entre le quatrième et le cinquième mois de grossesse.
Dans un paragraphe intitulé « Punitions corporelles », le nouveau livret indique notamment que, pour les enfants qui n’ont pas été avorté, « frapper un enfant (fessées, gifles, tapes, gestes brutaux) n’a aucune vertu éducative. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n’apprennent pas à l’enfant à ne plus recommencer, mais génèrent un stress et peuvent avoir des conséquences sur son développement ».
En revanche, le priver de mère pour le confier à des homosexuels n’a aucune conséquence sur son développement, c’est bien connu !
Ludovine de la Rochère dénonce :« Ce livret a voulu prendre en compte les femmes qui font des PMA à l’étranger et il évite donc le mot de “père”. Ne pas le nommer, ne pas lui donner une place, c’est une conséquence de la loi Taubira, un déni de paternité. Il n’est plus question de cette altérité qui est nécessaire à la construction d’un enfant. C’est très révélateur de toute une idéologie qui déconstruit la filiation. Mais si les recommandations du livret sont justes, avoir un père et une mère est le premier besoin de l’enfant. Alors que la ministre ne reconnaît même plus ce droit fondamental, ses conseils sur l’éducation sont malvenus. »