Elle n’a pas de bulletins de salaire, ni de contrats de travail, ni de badge, ni d’e-mail professionnel. Le seul constat que l’on peut faire est donc qu’il est probable que Pénélope Fillon n’existe pas. C’est soit un hologramme créé par Jean-Luc Mélenchon, soit une légende urbaine. En attendant, le Penelopegate continue… Sa campagne électorale est une métaphore du visage de Donald Trump, c’est-à-dire qu’il est grillé comme un toast, à tel point que son parti songe même à rappeler Juppé, le vieux bonze qui a cumulé plus de tôles qu’une cabane à outils. Seulement, Juppé, vexé d’avoir perdu, fait la tête, ce qui lui donne exactement le même air que d’habitude. Il a fini 1ère dauphine de Miss Sarthe et s’est senti mal aimé, donc là, même si Fillon l’appelait en disant “Alain, j’en peux plus, si tu me remplaces, j’ouvre à ton nom 17 comptes au Crédit Agricole de Sablé-sur-Sarthe avec sur chacun 10000 boules”, il n’ira pas. Au début, parce qu’ensuite il pensera à l’Elysée, un F38 en plein Paris, avec chouquettes et actrices à volonté, et donc il dira qu’il y va, bien sûr.
Fillon, pour l’instant, se bat, avec l’énergie désespérée du teckel qui à Shangaï voit le chef cuistot venir avec un grand couteau. Impossible de prouver que Pénélope a vraiment travaillé pour lui à l’Assemblée, car elle n’avait ni badge, ni email, elle bossait par télépathie, cette dame, c’est Messmer. En plus elle ne retrouve pas ses contrats de travail, leur femme de ménage avait un contrat fictif, donc elle n’est jamais venue, dans le four des Fillon il y a des morceaux de Crousti Cho datant de 2002.