Melania Trump, n’ayant jamais fait mystère de sa foi catholique, avait déjà annoncé la couleur en visitant la cathédrale Notre-Dame de Paris – dont l’indispensable restauration semble plus intéresser les Américains que les autorités françaises –, lors de la visite officielle de son président de mari en France, au mois de juillet de cette année.
Donald Trump, quant à lui, ne dissimule pas cette vérité intangible, à savoir que l’Occident s’est majoritairement – certes, pas exclusivement – construit sur un socle chrétien. Et, contrairement à nombre de ses homologues, il pointe le martyre subi actuellement par les chrétiens, particulièrement dans le monde musulman : « Le christianisme est en état de siège », affirmait-il récemment.
À l’occasion de « la traditionnelle cérémonie d’allumage du grand sapin de Noël devant la Maison-Blanche » (Le Salon beige), Donald Trump a prononcé un discours qui remet en perspective le christianisme. On peut y lire notamment cette évidence : « Quelle que soit notre croyance nous savons que la naissance de Jésus-Christ et l’histoire de son incroyable vie a changé pour toujours le cours de l’histoire humaine. Il n’y a guère d’aspects de notre vie aujourd’hui que Sa vie n’a pas touchés – art, musique, culture, droit, et notre respect pour la dignité sacrée de toute personne, partout dans le monde. »
Ce discours sur Noël plein de gratitude, qui ne contient pas une once d’invective, est une invitation à partager « la vraie source de joie en ce temps de l’année » (ibid.).
Il n’en fallait pas plus pour que la meute haïssable se déchaîne en un torrent bourbeux. Sur son site, BFM TV titre ainsi un article : « Noël, la vieille obsession de Donald Trump. » Quelques jours plus tôt, le président s’était rendu à St. Louis, où il avait parlé entouré de sapins. Un certain Gilles Paris, pour Le Monde, y voyait une « posture destinée à son électorat ». Seule la horde progressiste sait être sincère, c’est bien connu !
Tout est bon pour salir un homme qui, sans être ni un modèle de vertu ni un idéal politique, a au moins le mérite de rétablir les chrétiens dans leurs droits aux États-Unis, tandis que chez nous ils sont fermement priés de raser les murs.
Ainsi, au sujet des décorations de Noël de la Maison-Blanche présentées par Melania Trump, Le Huffpost nous gratifiait d’un article suintant le mauvais esprit et la petitesse textuelle – comparant lesdites décorations à l’atmosphère des romans de Stephen King –, titré : « Cette effrayante décoration de Noël de la Maison-Blanche vaut le détour(nement). »
Le bon goût de ces gens-là est à ce point sûr qu’ils frôlent l’orgasme devant une déjection abstraite de quelque galerie tendance ! À l’instar d’une Roselyne Bachelot ricanant lourdement sur LCI et proposant de virer la statue de Jean-Paul II à Ploërmel parce qu’elle est « moche ».
Le président américain a fait acte de résistance chrétienne. Qu’il en soit remercié.