Cet homme-là est tout heureux de pouvoir s’exprimer publiquement dans un contexte français où la plupart de ceux qui ont réellement quelque chose à dire sont privés de cette liberté dès lors qu’ils s’écartent ne serait-ce que d’un millimètre, ne serait-ce que par une intonation de voix qui pourrait sous-entendre que, du fond de bien-pensance qui doit obligatoirement imprégner toute expression par parole, par pensée, par omission, par intention supposée, toute déclaration publique qui touche les masses.
Du coup, il nous fait un pitoyable numéro de chèvre-choutise universel, de donneur de leçons l’oie rivé sur le politiqueme,nt correct mais avec en plus ses petites nuances à lui nrest-ce pas allant jusqu’à donner des conseils alimentaires à ses patients auditeurs.
Son numéro sur la laïcité est le summum de ce qui lui sert de pensée : il lui concède qu’elle est indispensable, mais c’est pour mieux expliquer, de biais, qu’il ne fat quand même pas l’éppliquer dans les faits, tout juste la monter pour ne pas avoir à s’en servir : le clin d’oeil aux présumés musulmans de France se voit comme une verrue sur le nez d’une jolie fille.
Sa prolixité désordonnée, limite bafouilleuse, en harmonie parfaite avec sa coiffure et sa dégaine générale, fait peine, et déborde largement les inusables normes du savoir-vivre français.
Si on me mettait un revolver sur la temps pour me forcer à en dire plus sur ce nouveau ludion, voici ce que je dirais :
1) ” Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément”
2) ” Que ton nom soit non, que ton oui soit oui ” (réf. : la Bible)
3) ” La parole est d’argent, mais le silence est d’or ”
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