Il y a de plus en plus de candidats à la présidentielle, car les gens ne trouvent pas de job, malgré l’excellence du mandat de Hollande que lui-même a décrit jeudi à la télé comme exceptionnel, même si les résultats, a-t-il dit, sont en retard, c’est le président SNCF, en 2047, les bénéfices de son quinquennat vont apparaître, patience. Donc tout le monde se rabat sur la présidentielle, dans l’espoir de décrocher un CDD de 5 ans nourri logé blanchi en plein Paris, avec des actrices sexy qui d’un coup veulent vous ligoter dans leur clic-clac.
Fillon, le mannequin senior du catalogue Daxon, est candidat. Mais aussi Mélenchon, le Castro sans poils, Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière, qui revient tous les 5 ans, comme l’excitation sexuelle chez l’eunuque, et Philippe Poutou, le Robespierre à tête de panda débonnaire. Est candidat Yannick Jadot pour les Verts, un inconnu, même sa femme, quand il rentre le soir chez lui, hurle “Mais qui êtes-vous ? Partez où je lâche le chien !”. Est candidate Rama Yade, du collectif La France qui Ose, qui compte dans ses rangs une personne, dont Rama Yade, mais aussi Antoine Waechter, c’était soit ça soit la tournée Stars 80. Il y a Dupont-Aignan, Marine Le Pen, et Macron, seule star à vivre avec la présidente de son fan-club, une certaine Brigitte, qui à son âge devrait plutôt vénérer Adamo.
Rien qu’à la primaire à gauche, ils sont déjà sept, dont Montebourg, qui avait le nom pour succéder à Rocco Siffredi mais a choisi la politique, et Benoit Hamon. Ce sont les seuls connus, parce que les autres, c’est Marie-Noëlle Lienemann, la sosie de Mme Doubtfire, Jean-Luc Benhamias, Pierre Larouturou, à côté Jean-Frédéric Poisson, avant la primaire à droite, niveau notoriété, c’était Oprah Winfrey. Si on imprimait un bulletin de vote par candidat, il n’y aurait plus de forêt.