Hollande parti: comment va-t-on pouvoir rire?

C’est un cataclysme : Hollande, mon idole, m’a laissé tomber, et avec moi des milliers d’humoristes, qu’il faisait vivre depuis 2012. Jeudi soir à 19h59 j’y croyais encore, je criais devant ma télé “Vas-y pépère, un 2nd mandat et grâce à toi, en 2022, je paye l’ISF !”. Mais il a préféré partir, réalisant qu’il avait autant de chances d’être réélu qu’un salafiste de bouffer du salami avec le fondateur du collectif Riposte Laïque.

Hollande, cet oasis de pure déconne dans un monde sombre, ce Kev Adams vieux, se taille, et nous laisse avec Fillon, Valls, Mélenchon, que des croque-morts qui donnent envie de se pendre. Si le jour de l’élection en plus il fait gris, la moitié des votants va gober des barbituriques dans l’isoloir. Hollande qui s’en va, c’est comme si Zavatta virait son clown pour ne garder que trois pauvres lamas pelés. Leonarda, le scooter, le livre de Valoche, son taux de popularité à -19, jamais un président n’aura autant fait pour le rire. Dès le premier soir quand Trierweiler lui a mangé la bouche sur scène devant Ségolène, je me suis dit “Je ne peux pas lutter, il y a Gad, Dany Boon, Michel Sapin, et au-dessus, Hollande”.

Le président stoppe donc sa carrière à 62 ans, vu qu’il n’en a pas fichu une rame il va vivre jusqu’à 104 ans minimum, ça fait 30 années à faire des macramés en regardant Motus, il va falloir congeler Thierry Beccaro. 30 années à écouter Julie Gayet parler des films d’auteur qu’elle tourne avec des réalisateurs moldaves. 30 années à végéter à Tulle, au comptoir du Balto en marcel, en jouant au Kéno.

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