La décision prise par Jean-Louis Borloo de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2012 “n’étonne guère” Bruno Gollnisch. Contacté lundi soir par Nouvelles de France, le député français au Parlement européen juge le personnage “un peu fantasque, ce qui fait son charme”. “Il aurait souhaité être Premier ministre de la France mais son caractère un peu fantasque, hors-norme, l’en empêche” juge l’élu FN. “Si j’avais quelque chose à lui dire, ce serait ‘Jean-Louis, rejoins le FN, tu y trouveras des gens vraiment indépendants, hors-norme, une vraie droite cohérente, heureuse que les voitures françaises soient produites en France et pas en Asie’ !”. Et le conseiller régional Rhône-Alpes de blaguer : “Cette décision lui donnera plus de répit pour venir aux réunions des anciens du groupe Saint-Louis” où le Président du Parti radical ne se rend, paraît-il, “pas souvent”.
Jeunes, Jean-Louis Borloo et Bruno Gollnisch étaient scouts ensemble à la 6e Paris (groupe Saint-Louis). Le premier à la patrouille du chevreuil, le second à celle de l’hermine.