Alors que chaque candidat doit obtenir la signature de près de 8 000 adhérents pour pouvoir se présenter à la présidence de l’UMP, Henri Guaino (qui vient d’annoncer sa candidature) craint que tous les courants ne puissent être représentés à l’occasion de cette élection interne. « S’il n’y a que deux candidats qui peuvent se présenter à la fin, ce sera un déni de démocratie. Ça n’existe nulle part ailleurs », explique-t-il dans Le Figaro de mardi. La raison de sa candidature ? Le député des Yvelines trouve « qu’il n’y a pas assez de gaullisme » à l’UMP. Lui « en [veut] plus ».
L’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy déclare : « Je vois qu’on peut être centriste, libéral et beaucoup d’autres choses encore. Mais j’ai l’impression que l’on a presque honte de dire que l’on est gaulliste. Eh bien moi, je veux qu’à l’UMP on soit fier d’être gaulliste. Je veux incarner cette fierté. »
Henri Guaino a désormais 15 jours pour convaincre près de 8 000 adhérents de le parrainer.
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