Dimanche dernier, le magazine “66 minutes” a suivi “Diane” (sic), qui a fui la Tchétchénie avec son mari et ses quatre enfants. Tous vivent en Île-de-France dans un HLM en attendant que soit examinée leur demande de droit d’asile. Pour nourrir sa famille, elle “est contrainte de se rendre deux fois par semaine aux Restos du Cœur”, explique le reportage. “Bien sûr que c’est indispensable ! Sans cette aide, comment faire ? On n’a pas d’argent…” renchérit “Diane”. Mais une fois revenue des Restos du Cœur, Diane met dans un placard les conserves et les pots qu’elle n’utilisera pas… pour les vendre, à la sauvette, dans les rues parisiennes ! Vous comprenez, “il y a certaines saveurs que nous, les Tchétchènes, on n’arrive pas à manger. On a pris l’habitude de manger des choses fraîches comme des soupes à base de pommes de terre ou de poireaux. Alors, ces conserves, vous pouvez nous tuer, cela fait un an qu’on est en France et on ne s’y habitue pas”, se justifie-t-elle. Comme si les Français qui en consomment avaient le choix, eux…
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