Une « fiche d’attention » a été diffusée aux services de police parisiens faisant mention d’un individu qui menacerait de commettre « un attentat » dans le « centre » de Paris ou « ailleurs ». Sur cette note, pas de nom, mais une photo : celle d’un réfugié afghan. Pas de prénom, ni de nom. Mais une photo, celle d’un homme de nationalité afghane qui serait entré en France il y a deux mois et qui aurait transité par un camp de réfugiés. Une « fiche d’attention » a été diffusée ce mercredi 3 août à destination des services de police de l’agglomération parisienne faisant mention d’un individu qui serait susceptible de commettre un « attentat imminent » dans la capitale, a appris metronews de sources proches de l’enquête.
Selon nos informations, les policiers ont commencé à enquêter sur cet homme le 31 juillet dernier, après la réception d’un « renseignement ». Un « appel général » donnant sa description a été lancé mardi soir et la « fiche d’attention », révélant son visage, diffusée ce mercredi.
Selon Le Point, qui a révélé l’existence de cette fiche, des menaces viseraient précisément « Paris Plage ». Une information nuancée par une source policière à metronews : « Il n’y a pas de menaces particulières contre Paris Plage. Le dispositif de sécurité reste le même, au plus haut niveau. Dans le contexte actuel, c’est l’ensemble de la capitale et de la France qui sont menacés ».
Sur cette fiche d’attention, il n’est mentionné aucune cible précise. En revanche, il est indiqué que l’individu serait susceptible d’agir dans le « centre » de la capitale ou « ailleurs ». « La diffusion de ce type de fiches n’est pas rare. Mais on ne peut pas dire qu’on en a toutes les semaines », nuance un autre policier auprès de metronews.
Selon nos informations, ce signalement a été évoqué ce mercredi matin au cours de la réunion hebdomadaire entre le préfet de police et ses directeurs. Par ailleurs, Bernard Cazeneuve a rappelé à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi que les rassemblements et festivités d’été faisaient l’objet d’une « attention particulière », les conditions de sécurité étant définies « en lien étroit » entre les préfets et les villes organisatrices.