Zoheir Bouaouiche sera sur le terrain jusqu’à l’automne. Zoheir Bouaouiche, 28e sous-préfet de Vire (depuis la Libération) a pris ses fonctions lundi. Le nouveau représentant de l’État se donne jusqu’à l’automne pour faire le tour de son territoire et établir un premier diagnostic. Rencontres de terrain donc pour le Bocage oublié durant neuf mois. Marié, père de deux petites filles, Zoheir Bouaouiche arrive de Haute-Normandie. Chargé de mission “politique contractuelle européenne ” et “technologie de l’information et de la communication” à la préfecture de Région, l’ancien ingénieur né à Alger en 1971 est arrivé en France en 1994 afin de poursuivre ses études. “J’ai été piqué par la chose publique lorsque j’étais à la mairie de Castenet-Tolosan, une petite ville de la même dimension que Vire”, assure-t-il. C’est donc là, que l’homme qui prépare un master et est responsable de l’informatique et des télécommunications passe d’un emploi plutôt technique à une dimension stratégique. On est au début des années 2000. L’ascension ne s’est donc pas arrêtée pour le sous-préfet qui a reçu sa légitimité républicaine le 2 mai dernier, faisant de lui le 28e sous-préfet de Vire. Tout juste installé dans son nouveau bureau, Zoheir Bouaouiche reconnaît avoir eu peu de temps pour analyser le territoire qu’il va soutenir auprès de l’État. “Ce qui m’intéresse ici, c’est le triptyque : industrie, ruralité et culture. Je suis enchanté de voir ces caractéristiques et je ne pense pas pouvoir tomber mieux”…