Il n’a pas échappé à Cabu, l’animateur des « nouveaux beaufs » que le jour de libération fiscale tombait cette année le 26 juillet, selon l’Institut économique Molinari (le 22 selon Contribuables associés). Dans Le Canard Enchaîné de mercredi, le dessinateur satirique ironise : « depuis le 1er janvier, je travaillais pour l’Etat : impôts, charges, etc. Depuis le 27 (en fait le 26, ndlr) juillet, je travaille pour moi », son personnage fétiche tenant à la main un journal titrant « 64 millions d’otages libérés ». Mais de relativiser immédiatement : « … enfin, je travaille pour ma femme… » (une grande blonde adepte de la société de consommation), « … et pour mon crétin de fils… » (une console portable de jeux-vidéo à la main), « … et pour ma danseuse… », « … et pour les pensions de mes ex… », « … et pour le poker… ». Du coup, « le peu qui reste, je le mets à la Caisse d’Epargne ». Et sa blonde de recadrer notre beauf : « Non ! Tu le placeras à la « convention obsèques »… Tu ne crois pas que je vais payer ton enterrement ! »