Communiqué. Beaucoup de passages de la déclaration de politique générale du Premier Ministres peuvent recueillir a priori l’approbation de tous les responsables politiques qui ont à coeur de servir leur pays.
C’est le cas de
-de l’accès au soin pour tous
-la lutte contre les déserts médicaux
-l’accueil des handicapés
-l’égalité homme-femme
-la défense de la laïcité
-la lutte contre le terrorisme.
Mais comment financer ce programme? On est stupéfait des déclarations du Premier ministre sur la gravité du trou budgétaire qu’il connaissait comme E.Macron alors ministre de l’économie.
Le Premier ministre est dans une contradiction totale: il veut faire des économies et en même temps relancer la croissance mais les augmentations d’impôts vont peser sur l’activité économique !
C’est ainsi que l’annonce maintenue de la hausse de la CSG – coût : 21 milliards d’euros- va aboutir à une baisse de pouvoir d’achat pour une majorité de Français , donc de l’activité entérinant une baisse des rentrées fiscales !
De même, les agents publics demeurent au régime sec ,les familles oubliées , les retraités et les professions libérales tous durement maltraités , le risque est de faire face à une crise sociale majeure: leur pouvoir d’achat diminuera encore !
Toutes les baisses d’impôts sont renvoyées aux calendes grecques, sauf la suppression de la Taxe d’Habitation qui va pénaliser les collectivités locales et en conséquence réduire leurs investissements qui représentent 72 % des investissements publics du pays, sale coup pour les entreprises !
De la même manière, le maintien de l’ISF et sa concentration sur l’immobilier, avec l’augmentation probable de son taux, va peser lourdement sur la construction.
Cette politique économique ne peut pas relancer la croissance !
Enfin et surtout, la volonté réaffirmée par le Premier ministre d’imposer des plans d’urbanisme intercommunaux ( PLUI ) afin d’obliger les villes à construire des logements sociaux va provoquer le bouleversement de l’urbanisme de nombreuses villes résidentielles, notamment dans les Yvelines, en densifiant à outrance !
C’est un recul total de la démocratie locale qui doit être fondée sur la proximité avec nos concitoyens, dans un domaine aussi important que leur cadre de vie; les Maires perdent une compétence fondamentale pour leur ville.
Edouard Philippe II est en réalité dans une contradiction structurelle, il fait le grand écart , il va terminer par un claquage , l’échec est certain !
Jacques Myard