“Michel Rocard avait laissé un testament très précis. Il voulait une cérémonie au temple, un hommage national aux Invalides avec allocution du président de la République mais aussi de l’ancien secrétaire général de la CFDT, Edmond Maire, et un hommage à Solférino avec intervention du Premier ministre Manuel Valls, de l’historien du PS Alain Bergounioux et de moi-même”, a expliqué le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Outre la manifestation pathétique et mégalomaniaque d’un vieux monsieur qui, au soir de sa vie, aurait pu faire preuve d’un peu de recul, de modestie et d’indifférence quant aux “honneurs”… Il convient de préciser que, même aux Invalides, ce ne sera pas la France qui lui rendra hommage mais ses potes, ses potes qui sont au pouvoir et ses potes du PS. (NDLR)
Résumons donc rapidement le parcours de ce personnage, né en 1930. Porteur de valises en Algérie, avec les chrétiens de gauche et les gauchistes. Arrive au PS avec une posture gauchiste, dans la lignée de mai 68, pour droitiser au maximum la ligne du PS, et faire passer Mitterrand pour un gauchiste.
Rocard, c’était le parrain politique de Valls, c’était la loi El-Khomri. Le contrat d’entreprise à la place du contrat de branche. C’est l’homme qui, au nom de ses principes (le contrat supérieur à la loi) s’opposait, dès 1982, à ce que, lors du passage de 40 heures à 39 heures, la 40e heure soit payée aux salariés.
Rocard, c’était aussi la Nouvelle-Calédonie, la complicité avec Pisani, qui devait aboutir à ce qu’on a appelé l’indépendance-association, lors des accords de Matignon, livrant des pans de l’île aux kanaks manipulés par les gauchistes.
Rocard, c’était le RMI, autrement dit une approche qui transformait les gens en assistés à vie, sans obligation de travailler. La déstructuration de la société, la négation de la valeur travail, au nom d’un humanisme teinté de tiers-moindisme.
Rocard, c’est celui qui a balancé la CSG aux salariés, au nom de l’égalité républicaine.
Rocard, c’était naturellement la laïcité ouverte, moderne, dynamique, etc, qui se satisfaisait, en 1989, du voile à l’école des trois collégiennes de Creil.
Rocard, c’était un des pires militants européistes, un militant de l’entrée de la Turquie dans l’Europe. Il suffit d’entendre ses derniers discours, au lendemain du Brexit où il appelle ouvertement à la disparition de ce qu’il reste de souveraineté nationale, attribuant aux Etats-nations la responsabilité de l’échec de l’Europe.
Rocard, c’est encore lui qui nous explique que nous sommes responsables de l’invasion migratoire, parce qu’on aide pas suffisamment les pays à retenir leurs immigrés !
Rocard, c’était la culture de l’excuse, la prévention plutôt que la répression, etc.
Rocard, c’était un décentralisateur, un privatisateur, un ennemi de l’Etat fort et stratège.
Rocard, c’était le contraire de ce que Chevènement avait de meilleur.
Rocard, c’était un homme de droite, déguisé en socialiste, qui s’apprêtait à soutenir Juppé aux prochaines présidentielles.
Rocard, c’était un ennemi de la France, tout simplement, un immigrationniste fou.
Rocard, c’était un minable, suffisamment imbu de lui-même pour estimer qu’il mérite un hommage national aux Invalides, rien de moins ! Voilà un politicard qui a passé sa vie à vouloir dissoudre la Nation, et qui réclame à la France un hommage digne de lui !
Et, en outre, un hommage dans les locaux du PS, lui qui se préparait à rouler Juppé !
C’est cet homme qui, bien que n’ayant pas postulé aux primaires, avait osé, en 2007, demandé à Ségolène Royal de se retirer pour lui laisser la place !
Finalement, la seule chose dont on doit être gré à Mitterrand, c’est de nous avoir évité Rocard.
Mais on doit à tous les Mitterrand-Rocard-Juppé la perte de souveraineté de la France, son invasion migratoire, son islamisation et son ensauvagement.