L’an dernier, il y a eu la vague Merkel avec sa porte ouverte à un million de migrants, dont quelques centaines de criminels, sans compter les cellules dormantes terroristes. Cette année, c’est la vague Frontex qui, au lieu de remplir sa mission d’éloigner les migrants, les récupère et leur promet un abri européen sans contrepartie. On attend un nouveau million de clandestins avant Noël prochain. L’ONU parle de trois millions en 2017.
En trois ans, nous aurons ainsi récupéré cinq millions de pauvres qui gonfleront nos chiffres du chômage, coûteront des centaines de millions et qui, dans quelques années, se seront multipliés par la force automatique de la démographie. Quelques dizaines de millions de musulmans supplémentaires que l’Europe devra à sa déplorable politique migratoire et à son incapacité à se défendre contre ce nouveau fléau. Un fléau migratoire qui a provoqué la chute de la civilisation romaine et sa disparition…
Cette semaine, ce sont 10.000 migrants qui ont été sauvés des eaux par les navires du Frontex. 3.324 hommes, femmes et enfants secourus dans la seule journée de dimanche. Ils étaient entassés dans 25 canots pneumatiques et un misérable bateau en bois partis de Libye. En majorité des hommes jeunes. Mais aussi des familles qui prennent le risque de confier leur vie à des passeurs sans scrupules dont on a chiffré le revenu, l’an dernier, à 150 millions d’euros. Des passeurs que l’Europe est incapable de neutraliser.
Ce ne sont, d’ailleurs, pas les six milliards promis à la Turquie qui empêcheront cet odieux trafic humain. La filière turque fonctionne à plein régime. Les migrants continuent d’arriver en Grèce. Le village frontalier d’Idoméni (Ειδομένη) n’en peut plus. Les îles les plus proches de la Turquie accueillent tous les jours des dizaines, voire des centaines de personnes dont beaucoup fuient les bombardements de leurs villes et villages.
Et l’on apprend que l’Égypte vient, à son tour, de laisser partir des bateaux de migrants venus d’Afrique noire. Le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, estime à plus d’un millier ceux qui sont arrivés en Grèce en provenance d’Égypte, « après une traversée très dangereuse et dix jours de mer où ils croisent peu de navires capables de les sauver d’un éventuel naufrage ». Il a cependant précisé que « la route méditerranéenne centrale n’a jamais été aussi fréquentée, jusqu’à 13 fois plus de réfugiés rejoignent l’Italie depuis la Libye que de migrants la Grèce via la Turquie ».
Pendant ce temps-là, l’Europe continue de fermer les yeux et de laisser faire les passeurs. Ah si, la France a placé en rétention administrative 47.565 clandestins en 2015. Un chiffre stable depuis 5 ans. 11.449 seulement ont été refoulés. Les autres ont été relâchés dans la nature, sans contrôle. Pourquoi la France et l’Europe sont-elles incapables de faire ce que les Australiens ont osé faire en reconduisant dans les meilleures conditions humaines possibles les migrants dans les ports d’où ils étaient partis ? L’effet a été immédiat : la migration vers l’Australie s’est tarie d’elle-même.
Ce n’est pas rendre service à ces centaines de milliers de pauvres gens fuyant la guerre, la misère ou la crise économique que de les accueillir pour leur offrir le minimum, au détriment de nos propres pauvres, et les traiter comme des parias. Il est, décidément, grand temps d’organiser leur accueil à leurs frontières.