“J’observerai la renégociation de très près, je continuerai peut être à faire quelques commentaires depuis le Parlement européen, et j’aiderai les mouvements indépendantistes […] d’autres endroits de l’Union européenne.” Ca y est. Nigel Farage a obtenu ce qu’il voulait. Sa croisade de vingt ans a réussi. “Pendant la campagne, j’ai souvent dit ‘Je veux qu’on me rende mon pays.’ Maintenant, je dis ‘Je veux qu’on me rende ma vie’, et ça commence maintenant.” Le co-fondateur de l’Ukip a annoncé sa démission de la direction du parti qu’il a aidé à créer.
Il a raconté ses débuts politiques humbles, quittant sa vie dans le secteur privé pour servir la cause de l’indépendance du Royaume-Uni.
“Je n’ai jamais été, et jamais voulu être, un politicien de carrière. […] Maintenant, je pense que j’ai rempli mon rôle. Je ne pourrais absolument pas faire plus que ce qu’on a fait dans ce référendum, donc je pense qu’il faut maintenant que je démissionne comme dirigeant d’Ukip.”
Ce n’est pas un retrait complet de la vie politique, cependant. “Je continuerai à soutenir le parti, je soutiendrai le nouveau président, je regarderai de très près la renégociation à Bruxelles, peut être que je m’exprimerai de temps en temps dans le Parlement européen. Et j’ai très envie d’aider les mouvements d’indépendance qui se lèvent à d’autres endroits de l’Union européenne, car je suis certain d’une chose : vous n’avez pas vu le dernier pays qui veut quitter l’Union européenne.”
Délit d’images déplore la “perte” de l’homme politique européen le plus drôle, lequel savait si bien ridiculiser ce lamentable pantin alcolo de Juncker. Chacune des interventions de Nigel Farage à la CE était un délice qu’il nous restera plus qu’à publier en rediffusion… (NDLR)
