Sur des images d’un Monaco, très tropical… avec ses grillons, ses chœurs féminins érotiques et son ambiance estivale, l’un des titres français les plus exportés au monde (en particulier sur le marché russophone et asiatique), une vidéo bien kitsch pour des paroles de Barbelivien…
C’est à l’origine une production italienne d’un éphémère groupe nommé San Diego dont le seul 45 “Mexico” sort discrètement début 1978. Les auteurs ont utilisé des pseudos et la musique est quant à elle l’œuvre de Mauro Giordani (qui en 1982 ressortit également ce titre en le réadaptant et en augmentant par la même occasion la température – Gli Uno, 31 all’ombra, Music Box). L’histoire retiendra cependant la version française. Ce slow torride de l’été connut deux pressages et donc deux pochettes différentes : l’original en 1978, et la réédition de 1982, les deux chez Disc’AZ.
C’est un tour de force signé par le tandem Didier Barbelivien – Jean-François Maurice qui changent le tropisme original pour le transférer vers un endroit plus proche et plus flamboyant, la principauté de Monaco.
La légendaire interprétation de JFM et son mystérieux anonymat ont suscité beaucoup d’interrogations et de mystères sur son identité sur Internet où il existait même un challenge “Jean-François Maurice”. C’est Eric Charden qui nous a mis la puce à l’oreille en nous dévoilant qu’il s’agissait du producteur de Michèle Torr et de C. Jérome, Jean Albertini (qui apparaît pourtant dans les crédits).