Décidément, le recentrage du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) ne plaît pas à tout le monde. Après Gonzague de Chantérac, c’est au tour d’Annick du Roscoät de dire tout le mal qu’elle pense du rapprochement du parti d’Antoine Pinay avec l’Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale (ARES) qui réunit le Nouveau centre d’Hervé Morin, le Parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo, la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et la Convention démocrate d’Hervé de Charrette. Dans un communiqué, la Présidente d’honneur du CNIP, Présidente de 2000 à 2009 se déclare “écœurée” par l’attitude de Gilles Bourdouleix, l’actuel Président. “Ils n’étaient que 28 membres au comité directeur de samedi [25 juin] » qui a pris cette décision, relève-t-elle, soit “même pas un tiers de ce comité”. “Du jamais vu” selon Annick du Roscoät qui signale que le quorum figurant dans les statuts n’a pas été atteint. “Les statuts sont très clairs, c’est le conseil national qui peut seul les changer, or il n’a pas été réuni !” continue-t-elle. “L’alliance avec Borloo” après “la majorité présidentielle”, “avoir soutenu Dupont Aignant, avoir fait voté en bureau politique une alliance avec Christine Boutin” ? “Le CNI dirigé par [Gilles Bourdouleix] est passé de convictions fortes qui le faisait tenir droit comme le i d’indépendant, à une scoliose politique” regrette Annick du Roscoät. “Les adhérents du CNI ne sont pas centristes, encore moins près de la gauche moderne”, conclut-elle.
Tags:
5 Comments
Comments are closed.