Promise à Théobald de Luddorf, Agnès de Moldaw est éprise du frère cadet de son futur époux. Elle veut s’enfuir avec lui en profitant de l’apparition annuelle du fantôme de la Nonne sanglante, mais Rodolphe de Luddorf, croyant voir son amante déguisée, jure fidélité éternelle au spectre. La malédiction dont la Nonne est victime ne cessera qu’à la mort de son assassin, qui n’est autre que le comte de Luddorf. Réticent à tuer son père, Rodolphe veut s’exiler, mais le comte choisit de se laisser tuer dans un guet-apens destiné à son fils. La Nonne peut enfin dormir en paix, et Rodolphe épouser Agnès.
Jamais il n’avait été présenté à Paris depuis sa création en 1854. “La Nonne Sanglante” de Charles Gounod ressuscite à l’Opéra Comique où il est présenté jusqu’au 14 juin. Une oeuvre gothique et fantastique, où l’on croise une religieuse assassinée, des morts-vivants, des châteaux hantés et des forêts noires. La mise en scène au romantisme noire est signée David Bobée.