Dans mon article du 30 mai dernier, je faisais part de ma volonté d’organiser une action pour protester contre cet acte odieux consistant à profaner des tombes en les piétinant (puisque l’espace entre chaque correspond à l’emplacement précis où repose horizontalement le défunt), a fortiori des tombes d’hommes morts au combat pour sauver notre patrie, laquelle est devenue un encombrant fardeau dont il serait urgent de se débarrasser au bénéfice d’un mondialisme consumériste assassin imposé par l’UE et les oligarchies étrangères désireuses de mettre nos peuples sous tutelle.
Manuel Valls, dont probablement aucun des aïeux n’est venu défendre la France, a estimé que la cérémonie était… « belle ». Des jeunes en t-shirts colorés courant au milieu de croix et mimant des postures grotesques… nous n’avons manifestement pas le même sens de l’esthétique. Il s’agissait, selon lui, de « rendre hommage à ceux qui ont versé leur sang pour notre patrie et pour la liberté », a t-il osé proférer, alors même que ce régime n’a de cesse de conchier la patrie, de restreindre nos libertés, de faire des procès d’intention, d’interdire la diffusion de photos des victimes d’islamistes au nom de « l’atteinte à l’intégrité de cadavres », mais qui n’hésite pas, cependant, à user de la photo du petit Aylan tué avec son frère par la seule faute de leur père, à seules fins de faire pleurer dans les chaumières et de culpabiliser les Français qui n’y sont pour rien.
Décidément, pour les socialistes tous les morts ne se valent pas, et toutes les lois les concernant non plus ! Au pays du tout égalitaire, il y a de quoi s’interroger.
Un internaute taquinait : « Un petit jogging sur la tombe de Mitterrand et Jaurès ? ». Et pourquoi, pas du coup, puisque apparemment on peut le faire. Mais non, personne ne le fera, tout simplement parce que quand on est un humain civilisé et éduqué on ne piétine pas une tombe, quel que soit celui qui repose dessous.
Après avoir contacté plusieurs associations d’anciens combattants susceptibles, normalement, de s’indigner assez pour réagir, je n’ai reçu qu’une seule réponse en retour. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la « commémoration » est restée en travers de la gorge de l’expéditeur, qui m’a fait savoir qu’il avait de son côté contacté des associations « patriotiques et d’anciens combattants » afin de déterminer d’actions à venir après, dit-il, avoir bu « le calice jusqu’à la lie ! ». Il m’a précisé que le sujet serait traité dans le prochain numéro du magazine La Voix du Combattant.
Par ailleurs, sur le site de l’ASAF (Association de Soutien de l’Armée Française), laquelle avait adressé un courrier de protestation à l’Elysée, suite à la programmation du bouffeur de kouffars Black M, j’ai trouvé ces quelques lignes rédigées le 16 mai par l’Officier Général Pierre Zammit : « vous avez perdu tout bon sens en imaginant que l’on pouvait commémorer le souvenir des 300.000 de morts français et allemands de Verdun, du sacrifice des Poilus, en chantant et en dansant à proximité de cet ‘immense champ de morts’. Alors, je n’accepte pas d’être traité de facho, réac et raciste parce que j’ai envie que la mémoire de mon grand-oncle soit respectée. Je n’accepte pas d’être traité de facho, réac et raciste parce que j’estime que l’histoire de notre pays mérite mieux que la sarabande que vous projetiez. Je n’accepte pas d’être traité de facho, réac et raciste parce que je souhaite que l’on commémore dans la dignité les héros qui ont fait l’Histoire de France, ceux qui sont célèbres comme les anonymes de Verdun ».
Deux jours plus tôt, le colonel Michel Goya écrivait sur ce même sit au sujet de son grand-père soldat rescapé de la der des ders : « Je ne suis pas sûr que cet homme-là, qui parlait pourtant de tout cela avec la légèreté de l’évidence, ait apprécié pour autant que l’on décida de s’amuser pour célébrer le courage et le sacrifice de ses camarades. (…) Je ne pense pas qu’en écoutant les quelques textes de cet artiste et de ses camarades, il ait pu retrouver les valeurs qui l’animait à l’époque, des choses futiles comme la défense de la nation ou la fraternité entre ceux qui la constituent. (…) Il y a en revanche une chose dont je suis sûr, c’est qu’il eut été furieux que l’on qualifia son « étonnement » de réaction « rance », raciste voire fascisante, comme si s’insurger contre l’indigne était un monopole du Front national ».
Et en cette mi-mai, personne n’avait encore couru au son des tam-tams sur les tombes des camarades de ce soldat.
Comme il n’était pas question d’accepter que cette profanation du 29 mai 2016 reste impunie, j’ai donc décidé de porter plainte contre le président de la République, donneur d’ordre de cette infamie au sujet de laquelle mon correspondant de l’Union Nationale des Combattants écrit « Nous nous attendions à une ‘’commémoration’’, nous avons eu un ‘’spectacle’’ ! ».
Visiblement très remonté, celui-ci poursuit : « Il y a eu d’autres ‘’couacs’’ dont la presse n’a pas fait l’écho mais qui sont tout aussi condamnables. Notamment, le fait religieux a totalement été exclu de ces journées. L’évêque de Verdun a célébré tout de même une messe le samedi soir en hommage aux poilus morts à Verdun. Aucun membre du gouvernement n’était présent, pas même le sous – préfet !! ». (…) L’UNC « regrette que les organisateurs aient gâché une magnifique occasion de faire réfléchir notre jeunesse sur ces fameuses ‘’valeurs de la République’’ impliquant engagement, sacrifice, sens de l’intérêt collectif, réflexion sur des valeurs qui méritent que des vies humaines leur soient consacrées. Une fois de plus, le ‘’spectacle’’ l’a emporté, en cohérence avec la valeur suprême que deviennent, dans l’air du temps, le loisir et le sens de la fête ! ».
Je viens donc, ce jour, d’adresser par courrier recommandé au procureur de la République une plainte contre François Hollande pour contravention à l’article 225-17 modifié par la loi du 19 décembre 2008 qui stipule que « toute atteinte à l’intégrité du cadavre, par quelque moyen que ce soit, est punie par un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. La violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Car il faut que soient enfin respectés notre pays et notre peuple, les morts comme les vivants. Le régime en place doit entendre qu’il n’a aucune légitimité à profaner nos morts tombés pour avoir défendu bravement les frontières de la France, il doit entendre que nous ne sommes pas à vendre ni à brader à des instances étrangères hostiles, il doit entendre que la défense de nos frontières et de nos intérêts fait partie de leur devoir et que le peuple est et demeure souverain.
On ne peut plus continuer à attendre indéfiniment que quelque chose d’hypothétique se passe. Il ne faut plus hésiter à intenter des actions quand nos droits sont bafoués, quand les nôtres sont touchés. Nous avons la loi pour nous, nous avons la constitution pour nous.
A travers cette plainte, dont j’espère qu’elle sera instruite, c’est aussi ce message-là que je voudrais faire entendre : debout !