C’est très probable et c’est raté!
Le ministre de l’Intérieur a réussi à rassembler l’opposition au cri de “Castaner démission”, après avoir été pris la main dans le sac d’une grossière infox sur “l’attaque” de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le 1er mai. Son “mea culpa” ce vendredi paraît bien faible au regard de la polémique… se justifiant ainsi: : “‘Intrusion violente’, c’est le mot qu’a utilisé la directrice de l’hôpital. ‘Attaque’, c’est celui qui m’est venu après avoir entendu le récit ému des personnels. Retenez le terme que vous voudrez, mais j’entends le reproche qui m’est fait d’avoir utilisé le mot ‘attaque’. Je souhaite qu’aucune polémique n’existe sur ce sujet. Je n’aurais pas dû l’employer“.
Et Cricri l’Arsouille d’essayer de se rallier l’opinion dans l’affaire de la Salpêtrière, en ajoutant : “Entrer de force dans un hôpital, par l’entrée principale, ou par l’entrée annexe, en brisant les chaînes du portail, tenter de s’introduire dans les services interdits d’accès au public, parce qu’on y soigne et protège des vies humaines, ce sont des actes inadmissibles et des actes très graves”.Sauf que ce n’est pas le sujet de la polémique…
Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l’hôtel-Dieu AP-HP, réagit à l’intrusiondans l’enceinte de l’hôpital la Pitié Salpêtrière à Paris, lors des manifestations du 1er Mai, corroborant que le fichage des Gilets jaunes blessés a bien été demandé aux hôpitaux.
Il n’y a pas que Castaner qu’il faudrait virer…
Dans un tweet publié mercredi, Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP, avait apporté son “plein soutien aux équipes” de la Pitié “qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente” et annoncé vouloir déposé plainte.
Puis il a souligné ce vendredi qu’il n’avait jamais qualifié d'”attaque” l’intrusion de manifestants à la Pitié-Salpêtrière le 1er mai, dans un long message au personnel en réponse au “trouble exprimé par certains”.
“Il m’a semblé nécessaire de revenir, de manière transparente, sur mon expression au sujet de ce qui s’est passé” le 1er mai à la Pitié, a expliqué en préambule le patron de l’AP-HP, dont dépend l’hôpital parisien du XIIIe arrondissement. “Dans toutes mes interventions publiques, je me suis efforcé d’être factuel, comme l’a été la direction de la Pitié-Salpêtrière”, s’est-il défendu.