Trierweiler coûte 236 906 euros par an à la France

Selon les services du Premier ministre, cinq collaborateurs sont affectés au service de Valérie Trierweiler : « deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la présidence de la République ». La facture pour le contribuable s’élèverait à 19 742 euros par mois soit 236 906 euros par an. Pour justifier cette dépense, Matignon estime que Carla Bruni-Sarkozy, « coûtait » trois fois plus cher au contribuable. La différence réside cependant dans le fait que cette dernière était mariée civilement au chef de l’État.

On peut légitiment s’interroger sur le statut de Valérie Trierweiler. Cette dernière n’est aucunement liée juridiquement à François Hollande. Elle n’est pas mariée au chef de l’État et pas même liée contractuellement avec lui par un Pacs. Elle n’est que, comme l’affirmait le député Bernard Debré, « la maîtresse du Président ». « Madame Trierweiler, première dame autoproclamée (…) n’est que la maîtresse du président de la République », avait-il déclaré. Une indignation partagée par de nombreux Français, dont un des héritiers du groupe Casino, Xavier Kemlin, qui a porté plainte pour « détournement de fonds publics ». « Je trouve absolument scandaleux que nos impôts servent à loger, nourrir, entretenir, payer le personnel et les déplacements d’une dame avec qui on n’a aucun lien juridique en tant que contribuables », avait-il lancé.

À l’heure où tant de Français subissent les effets de la crise il semble indécent de dilapider ainsi les finances publiques. En quoi l’Elysée peut justifier la nécessité d’entretenir du personnel pour répondre aux besoins d’une femme qui n’a aucune légitimité sociale à accompagner le chef de l’État dans son rôle et qui n’occupe aucun poste à l’Élysée… par même un emploi fictif ?

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112 Comments

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  • GERARD , 4 mai 2013 @ 14 h 22 min

    Bonjour,ben oui,voilà,dégoûté comme tous ceux qui sont conscients de la situation,force est de constater que le quidam Hollande s’en contre fout,et nous pouvons toujours piailler,çà ne lui en effleure pas une,si tant est qu’il en ait!!Tel le connard,pardon,le canard,il est,lui et sa compagnie,totalement étanche à toute intervention extérieure,et son petit nuage ne traverse aucune turbulence.
    D’évidence il a endossé le costume,bien trop grand pour lui,de dictateur.Demain en sera encore la preuve,et il faut surveiller et suivre les exactions des forces de l’ordre à l’encontre des manifestants.
    Pas de tous les manifestants,mais uniquement de ceux qui ne réclament que la survie de la société française.Cela risque d’être instructif.
    Dégoûté vous dis je !!

  • A. , 4 mai 2013 @ 14 h 31 min

    Leur pseudo-couple est très révélateur de ce que j’appelle les bourges décadents.
    S’ils ne sont pas mariés c’est parce que Hollande serait obligé de payer l’ISF.
    Ils jouent sur les deux tableaux:
    – non mariés, Hollande peut faire une déclaration de patrimoine bidonnée,
    – pseudo-mariés, Trierweiler peut se faire entretenir par la République.
    Très symptomatique du pourrissement des élites.

  • Frédérique , 4 mai 2013 @ 14 h 46 min

    Seuls les monarques de l’ancien régime osaient faire payer au peuple, les frasques de leurs maîtresses. Sommes nous revenus à cette époque pour trouver normal de payer pour la maitresse d’un président? Mitterrand, sa fille illégitime et sa maîtresse sont-ils devenus les normes de notre société? Sommes nous tous devenus des pleutres que nous laissions faire des choses pareilles, quand nous dénombrons dans nos rangs, des milliers de familles précaires, des millions de personnes sans emplois, et que nous savons que la maîtresse du président, nous coûte des centaines de milliers d’euros?

  • Câlinou , 4 mai 2013 @ 15 h 07 min

    Excellent.

  • monhugo , 4 mai 2013 @ 15 h 10 min

    Sur l’extension (coûteuse) de l’attention accordée au reste de la famille Trierweiler. “Le Point” a révélé il y a peu que le fils cadet de Valérie Trierweiler (15 ans) bénéficierait d’une garde rapprochée. Le môme serait escorté quotidiennement par une escouade composée de « deux policiers, d’un brigadier et d’un gardien de la paix qui se relaient chaque jour pour l’emmener au collège dans leur voiture de service », dixit l’hebdo. Denis Trierweiler (l’ex) serait, lui aussi, sous protection du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR).Tarif pour le contribuable : plus de 71.000 euros par fonctionnaire (chiffres de la Cour des comptes)… sans compter leur salaire. La protection rapprochée des politiques coûterait chaque année des millions d’euros au Trésor public. Et là cela va jusqu’aux proches des politiques ! Economies ?…

  • PAD , 4 mai 2013 @ 15 h 14 min

    Puisque NDF ne veut pas le publier en tribune libre le voici sous plusieurs articles:

    POURQUOI LE CHRISTIANISME EST-IL A L ORIGINE DE NOS MAUX ?

    Avant de rentrer dans le vif du sujet je tiens à dire que si en tant que païen je combats la vision chrétienne du monde qui me paraît mortifère, je ne condamne absolument pas les Chrétiens qui par leur très haut sens du sacré et du divin sont l’un des derniers bastions aristocratiques de la France empêchant celle-ci de partir complétement à vaux l’eau et qu’un Païen se sent beaucoup plus proche d’un Chrétien que d’un matérialiste athée!

    L’Occident, l’Europe et la France sont traversés sur fond d’invasions migratoires et d’effondrement économique par une crise de civilisation d’une ampleur démesurée. Alors que les partis populistes progressent dans toute l’Europe, en France les « Manifs pour Tous » sonnent le glas de la progression des valeurs de gauche depuis 200 ans et marquent sans doute le commencement de la reconquête conservatrice qui finira bien à terme par de se traduire politiquement.

    Néanmoins les Catholiques fournissant à ces « Manifs pour Tous » les plus gros bataillons, voient en celles-là une occasion inespérée de s’affirmer enfin publiquement. Beaucoup d’entre eux nourrissent légitimement le désire d’un retour des Français au catholicisme afin de préserver notre pays des dérives technicistes. Pourtant, il me semble qu’il y a un lien fondamental entre tous les déviances que connaît l’Europe depuis au moins un siècle et le christianisme. La société techniciste, les idéologies communiste, nazie et du multiculturalisme, l’aberration de la théorie du gender et du féminisme vindicatif ont toutes été conçues par des cerveaux occidentaux imprégnés de vision judéo-chrétienne du monde laïcisée ou non.

    C’est ce que je tenterai de prouver en première partie, à travers quelques exemples non exhaustifs, puis démontrerai dans un second temps qu’un redressement durable de la France et de l’Europe ne peut se faire qu’avec un retour d’une conception polythéiste de la vie qui irrigua le monde gréco-romain.

    I) Lien entre christianisme et les dérives occidentales

    L’historien Dominique Venner explique que les hommes n’agissent qu’en fonction de leurs « représentations ». Si celles-ci sont fausses alors leurs actions sont susceptibles d’être désastreuses. Les neurosciences cautionnent tout à fait ce propos. Le neurologue Michel Desmurget explique que le cerveau, si extraordinaire soit-il, est une machine qui sous certains aspects peut se révéler stupide. En effet, s’il écoute plusieurs fois une notion même fausse, il va automatiquement l’intégrer dans son subconscient (90% des informations cérébrales se situent dans le subconscient) et va inciter l’individu à réagir en fonction de cette notion sans même que celui-ci puisse toujours s’en apercevoir.

    Pourquoi le christianisme donne-t-il des représentations fausses du monde et en quoi celles-ci influent négativement sur les actions des Européens ? Tout simplement parce que le christianisme d’une part refuse une spiritualité fondée sur la constatation des lois naturelles régissant ce monde puisque considérées comme intrinsèquement mauvaises car issues d’une Création déchue et que d’autre part cette spiritualité contre-nature est imposée dans sa logique monothéiste comme dogme et vérité uniques que tous les peuples de la Terre doivent suivre pour être sauvés.

    1) L’auto-flagellation

    En effet, si certains passages du message christique prônant la douceur, le dévouement et l’amour sont très beaux, il n’en reste pas moins que le comportement et les enseignements de Jésus-Christ sont profondément pathogènes. Tendre l’autre joue, se considérer comme le dernier d’entre tous, se laisser frapper et humilier sans rien dire alors qu’on s’estime dans son bon droit, aimer ses ennemis et se haïr soi-même ne sont pas des comportements permettant une physiologie saine d’un individu ou un d’un peuple.

    Bien que le christianisme ait disparu de la sphère publique en Europe nous pouvons que déplorer que son humilité désastreuse sévit toujours chez les Européens. J’en veux pour preuve ce témoignage décapant du journaliste Laurent Obertone racontant que pour établir son livre, il recueillit le témoigne de nombreuses victimes de crimes atroces, qui bien que violées ou violentées, n’avaient de cesse de trouver des excuses à leur bourreau tout en se reprochant d’avoir été des objets de tentation ! D’ailleurs la repentance perpétuelle dans laquelle n’arrête pas de se vautrer la France ne serait-elle pas à l’image du chrétien qui se considère comme le dernier d’entre tous?

    Le Docteur Wendell Watters démontre très bien dans son livre intitulé « Mortelle Religion » la nocivité d’un tel état d’esprit. C’est en réalité une profonde estime de soi éprouvée individuellement ou collectivement qui permet une bonne psychologie et un comportement épanoui.

    De plus cette estime de soi aide bien plus que l’auto-dénigrement à s’ouvrir aux autres et les apprécier. Dans le monde antique, Homère, Hérodote et Sophocle nourrissaient une réelle affection pour les peuples étrangers ou ennemis asiatiques

    2) Le reniement des racines

    En plus du repentir mortifère le Christ incite au déracinement par le reniement de notre nature humaine. Pourquoi ? Car puisque celle -ci est pécheresse, il est de notre devoir de s’en débarrasser le plus possible afin de s’unir à Dieu. Ce principe du reniement est déjà à l’œuvre dans l’Ancien Testament où Abraham doit renoncer à ses dieux, sa terre natale et à son nom d’origine, Abram, pour être accepté par le nouveau Dieu unique lui promettant en échange une Terre promise. Avec le Christ cette Terre promise devient le Paradis et le reniement n’est plus géographique mais intérieur et individuel. « Celui qui n’est pas capable de renier son père ou sa mère (donc ses racines, sa famille, son clan, son sang) à cause de moi n’est pas digne de moi ».

    Il ne faut donc pas s’étonner que ce soit la Fille Aînée de l’ Église qui inventa avec Descartes puis les Lumières le principe de l’Homme abstrait sans attache ni racine, ferment de l’Homme révolutionnaire de 1789, du Communiste (qui doit renier ses attaches matériels et sociales), de l’Aryen (espèce d’élite anglo-germaine aux attributs physique et intellectuelle surhumains) ou du Zombie multiculturel et unisexe (qui doit renier ses origines biologiques notamment par le métissage généralisé afin de consommer indéfiniment dans un univers de super marché) ; tous devant bannir ce qu’ils sont pour atteindre non plus le Paradis mais sa laïcisation recyclée en fin de l’Histoire sur Terre procurant le bonheur universel à tous les hommes uniformisés.

    3) Le dogme universaliste

    En plus d’un exemple discutable vient se greffer le problème de Vérité unique inhérente à tous les monothéismes. En quoi le monothéisme qu’il soit juif, chrétien ou musulman est par essence une erreur ? Parce que comme dit un dicton indien « le Un est faux ». En d’autres termes la philosophe Anna Arendt pétrie de valeurs antiques souligne que « la Loi de ce monde est la pluralité ». Une simple observation du monde par le croyant lui fait comprendre que Dieu veut la multiplicité ; Lui qui a créé la diversité des galaxies, des planètes, des races, des peuples, de la faune et de la flore, etc.

    Prenons le cas de la différence ethnique: obligatoirement niée par les monothéismes, même celui d’Amour, afin de pouvoir répandre leur foi dogmatique. Ainsi nous arrivons à des aberrations causant de grandes souffrances inutiles qui auraient été évitées par les polythéismes acceptant la multiplicité de la Création.

    Par exemple, selon le diplomate et historien André Selliers, le christianisme byzantin a beaucoup martyrisé les Coptes sémites qui lassés se sont tournés vers les conquérants musulmans pour un malheur encore plus grand. Pourquoi ? Car l’écrasante majorité des Sémites n’ont jamais personnifié leurs dieux païens à la différence des Européens comme ils n’ont jamais incarné leur Dieu chrétien, incarnation qui reste une spécificité européenne. C’est pour cette raison que les Sémites ont engendré les courants monophysites (Le Christ ayant une seule nature divine ou humaine et non les deux à la fois) tels que le nestorianisme ou l’arianisme. Or dans un polythéisme ces courants auraient trouvé toute leur place mais dans un monothéisme ou ne réside qu’ « un seul Dieu, une seul foi » (Saint Paul) toute divergence est qualifiée d’hérétique puis persécutée.

    Vous me direz, à juste titre, que l’Empire Romain persécuta les Juifs et les Chrétiens, mais il le fit pour des raisons politiques et non religieuses, pour ce que les Chrétiens ou Juifs faisaient ou non et non pour ce qu’ils étaient. Persécuter quelqu’un pour ce qu’il est, s’avère être un amplificateur de violence qui agit même en temps de paix. De plus cette violence diabolisant l’ennemi conduit le vainqueur à vouloir non plus seulement l’échec du vaincu mais sa totale disparation permettant à la Seconde Guerre mondiale de produire des horreurs inégalées dans l’Histoire que ce soit de la part des régimes totalitaires comme des vainqueurs (cf. massacres de Dresde, exode des millions d’allemands de l’Europe de l’Est décidé par les puissances alliées, etc.)

    C’est à cause de cette pensée binaire, Bien/ Mal, issue de la vérité unique monothéiste (encore dernièrement le Pape François expliquait que toute personne ne confessant pas le Christ confesse Satan, diabolisant ainsi 6 milliards d’êtres humains) que la colonisation du monde au XIXème siècle par les Européens pourtant animés de bonnes intentions fut désastreuse et que nous en payons aujourd’hui lourdement les conséquences qui permirent entre autre l’explosion démographique démentielle et par contre coup l’invasion migratoire.

    Prenons la colonisation française en Afrique : elle s’intensifia à l’avènement de la IIIème République laïciste véhémente vis-à-vis du catholicisme. Pourtant son hostilité ne l’empêcha pas de se soustraire à la pensée binaire monothéiste laïcisant simplement le principe de Vérité unique à la sauce républicaine d’égalité et d’assimilation, permettant à Jules Ferry de dire cette ineptie : « la race supérieure ne conquiert pas pour le plaisir, dans le dessein d’exploiter le faible, mais bien de le civiliser et de l’élever jusqu’à elle ». Dans cette phrase, la logique monothéiste apparaît dans toute sa splendeur : le mépris des peuples aux cultures différentes et le désire de les assimiler à la sienne qu’on croit supérieure.

    Conception partagée par les missionnaires chrétiens qui pour convertir les Africains durent briser leurs spécificités culturelles. Il en est de même avec l’Inde britannique comme le révèle l’indianiste Alain Daniélou ou avec l’Amérique latine comme le soutient le diplomate Jean Soler.

    II) La vision polythéiste.

    Un système polythéiste produit exactement l’inverse du christianisme. Premièrement puisque le monde est consubstantiel à Dieu par conséquent les lois naturelles (physiques, biologiques, etc.) ne sont pas déchues mais sacrées. Donc l’homme n’a pas besoin de se renier pour s’unir à Dieu mais au contraire doit accomplir entièrement ce qu’il est en tant que membre d’un sexe, d’une race, d’une ethnie, d’un peuple et d’une famille conditionnant son individualité ; « deviens ce que tu es » est l’injonction fondamentale pour tout polythéiste désirant participer au divin.

    De plus la vision polythéiste respectueuse du réel impose la protection de la diversité raciale, des peuples et cultures. Nous pouvons les dominer politiquement mais en aucun cas leur imposer notre vision du monde. C’est pour cette raison que l’Empire Romain, qui n’était pourtant pas tendre, réussira à faire coexister pendant 400 ans des cultures très diverses à qui été laissés leur langue, dieux et système juridico-social.

    A l’opposé, les Empires carolingien, napoléonien, français de la colonisation (et même l’Union Européenne qui se craquelle déjà) trempés dans l’esprit monothéiste laïque ou religieux n’ont eu que des durées éphémères pour avoir voulu niveler les entités dominées au conquérant, laissant derrières leur effondrement le néant. L’invasion-immigration n’a lieu qu’en Occident où est refusé sous principe égalitaire du Un toute différence entre les hommes charriant toujours plus son lot de désœuvrés dans des banlieues croulant indéfiniment sous la violence ! Quiconque refuse la réalité diverse et belle du monde engendre le chaos.

  • Eric Martin , 4 mai 2013 @ 15 h 25 min

    Puisque vous le prenez sur ce ton… Pour info, tout de même, mon fils aîné est né il y a bientôt 48h et nous ne sommes pas en surreffectifs !

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