Selon les services du Premier ministre, cinq collaborateurs sont affectés au service de Valérie Trierweiler : « deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la présidence de la République ». La facture pour le contribuable s’élèverait à 19 742 euros par mois soit 236 906 euros par an. Pour justifier cette dépense, Matignon estime que Carla Bruni-Sarkozy, « coûtait » trois fois plus cher au contribuable. La différence réside cependant dans le fait que cette dernière était mariée civilement au chef de l’État.
On peut légitiment s’interroger sur le statut de Valérie Trierweiler. Cette dernière n’est aucunement liée juridiquement à François Hollande. Elle n’est pas mariée au chef de l’État et pas même liée contractuellement avec lui par un Pacs. Elle n’est que, comme l’affirmait le député Bernard Debré, « la maîtresse du Président ». « Madame Trierweiler, première dame autoproclamée (…) n’est que la maîtresse du président de la République », avait-il déclaré. Une indignation partagée par de nombreux Français, dont un des héritiers du groupe Casino, Xavier Kemlin, qui a porté plainte pour « détournement de fonds publics ». « Je trouve absolument scandaleux que nos impôts servent à loger, nourrir, entretenir, payer le personnel et les déplacements d’une dame avec qui on n’a aucun lien juridique en tant que contribuables », avait-il lancé.
À l’heure où tant de Français subissent les effets de la crise il semble indécent de dilapider ainsi les finances publiques. En quoi l’Elysée peut justifier la nécessité d’entretenir du personnel pour répondre aux besoins d’une femme qui n’a aucune légitimité sociale à accompagner le chef de l’État dans son rôle et qui n’occupe aucun poste à l’Élysée… par même un emploi fictif ?
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