L’interdiction d’employer un registre vulgaire est pourtant encore cultivée dans les couloirs de l’École normale supérieure où les bustes des grands orateurs veillent au respect de la langue française. Anne-Marie Paillet y enseigne la linguistique, et pour elle, la vulgarité des hommes et des femmes politiques est d’abord une marque de faiblesse : “Pour parler vrai et fort maintenant, on a recours à la vulgarité alors qu’auparavant, dans l’ancienne rhétorique, on avait recours à des éléments de la grandeur qu’on appelait la rudesse et la véhémence et on a perdu cette efficacité de la rhétorique politique“.
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