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Vers 9h50 ce 3 février au matin, un homme s’est attaqué à des militaires en patrouille dans un escalier du Carrousel du Louvre à Paris, au niveau -1. Armé d’une machette, il a crié Allah Akbar avant de blesser un militaire à la tête. Celui-ci a ouvert le feu pour le neutraliser, ainsi que ses collègues. Le pronostic vital du prévenu, atteint de plusieurs balles à la poitrine et aux fesses, est engagé ; il est actuellement hospitalisé à l’hôpital Georges Pompidou. Il n’avait pas de papiers d’identité sur lui.
Le militaire, légèrement blessé au cuir chevelu, sur 3 cm, a été pris en charge à l’hôpital militaire Percy (Clamart). Il appartient au plus ancien régiment parachutiste de France, le 1er RCP de Pamiers (Ariège) et fait partie des 3500 militaires de l’opération Sentinelle déployés à Paris.
L’auteur de l’attaque terroriste avait avec lui deux valises et deux sacs à dos ; aucun explosif n’y a été trouvé par les démineurs, qui ont en revanche découvert des bombes de peinture. Il avait aussi sur lui une seconde machette. Une autre personne a été arrêtée par trois policiers en civil à la sortie du métro Louvre-Rivoli, pour avoir eu un « comportement très suspect », mais on ne peut encore savoir si elle est directement impliquée dans l’attaque terroriste avortée.
Dès le début de l’attaque, et jusqu’au déminage des bagages de son auteur, près de 1000 touristes ont été confinés au Louvre et dans la galerie du Carrousel. Des policiers vêtus de gilets pare-balles ont interdit l’accès au musée et la station de métro Louvre-Rivoli a été fermée.
Le président américain Donald Trump a réagi très promptement sur Twitter : « A new radical Islamic terrorist has just attacked in Louvre Museum in Paris. Tourists were locked down. France on edge again. GET SMART U.S », à savoir : « Un nouveau terroriste islamique radical vient d’attaquer le musée du Louvre à Paris. Des touristes ont été enfermés. La France à nouveau sous tension. Ouvrez les yeux ». Il vient en effet de bloquer pour 90 jours l’entrée aux USA de touristes issus de sept pays musulmans, dont la Syrie, l’Iran, l’Irak et le Yémen, une mesure qui a été attaquée par la plupart des médias mainstream* bien-pensants américains et européens.
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