Très gonflée, Natacha Bouchart!

Il ne passe plus un jour sans que l’on parle d’elle! Déjà  sa gestion calamiteuse du drame des Calaisiens en fait une “gloire” nationale… Puis à peine élue vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, l’on apprenait que ne pouvant plus être sénatrice, elle avait passé la sinécure à son suppléant, Jean-François Rapin, en échange d’un poste d’assistante parlementaire… aux motifs spécieux qu’il avait besoin d’elle pour s’initier aux dossiers en cours, notamment celui de Calais. Pour mémoire, il était son suppléant depuis 2011! Apre aux gains mais pas très maligne.

La magouille ayant été découverte et relayée par les médias, Natacha a dû aussi démissionner de son poste d’assistante parlementaire et surtout perdre les émoluments assortis. Les Salaires de maire-vice présidente de région auraient dû lui suffire pour vivre très confortablement aux frais du contribuables mais Natacha  doit être très gourmande…

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Ce zoom médiatique ne lui suffisant point, au coeur des affres que subissent Calais et ses habitants, alors que la ville se détériore chaque jour davantage, la voilà qui nous revient divertir le bon peuple avec son projet, délirant et très adapté aux circonstances, d’Heroic Land,  parc d’attraction prévu pour 2019 dans le quartier du Virval, et une vidéo de présentation  en 3D.
Natacha Bouchart a précisé que la phase d’élaboration du projet étant terminée, elle était dorénavant à la recherche de financement, ayant engagé le très onéreux  cabinet Ernst & Young à cet effet.
Selon Natacha Bouchart, le projet Heroic Land nécessite 275 M € d’investissements, qui seraient assurés pour 2/3 par l’emprunt et pour 1/3 par des fonds propres (lesquels?).

Elle n’a pas précisé si les remboursements seraient effectués grâce aux revenus du parc, dans lequel la ville et l’Etat enverraient se divertir les clandestins grâce des entrées gratuites sponsorisées par les contribuables

Quand on s’aime, on ne compte pas, si ça ne lui rapporte rien… ça soit faire du bien à son ego bien replet. A sa réputation, c’est une autre histoire?

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