Une Joconde au visage rond, Le Radeau de la méduse occupé par de petits personnages en plastique ou encore La Cène avec des coupes de cheveux bien identifiables autour de la table… Dans ses peintures, Pierre-Adrien Sollier détourne les grands classiques de l’histoire de l’art en y intégrant des personnages Playmobil.
Depuis 2011, ce peintre parisien s’amuse avec les célèbres jouets pour enfants et en a fait les héros des plus grandes toiles.
Pourquoi remplacer Mona Lisa et d’autres par le bonhomme au visage rond de Playmobil? “J’utilisais souvent des Playmobil pour travailler mes compositions avant de commencer à dessiner, un peu à la manière des anciens qui utilisaient des petites figurines d’argile pour travailler à échelle réduite les jeux de lumières et d’ombre, ainsi que les proportions dans la perspective. J’ai toujours trouvé très expressif ce petit ‘Monsieur tout le monde’ en plastique et au visage d’émoticône. Cela m’a donné envie de le mettre en scène pour raconter notre époque d’une manière décalée et ironique”, explique Pierre-Adrien Sollier.Avec sa série “En avant les histoires”, Pierre-Adrien Sollier dit également vouloir “retranscrire les travers, les comportements, la superficialité de notre société qui cache parfois des réalités peu honorables”. Ne vous fiez pas au sourire du Playmobil…
Le peintre a commencé par caricaturer des célébrités avec ses Playmobil puis s’est mis à revisiter les classiques “pour rendre un hommage contemporain à tous ces artistes qui m’ont donné la passion de la peinture”, précise-t-il.
Le radeau de la méduse de Théodore Géricault
Pierre-Adrien Sollier
Les œuvres de Jean-Michel Basquiat
Pierre-Adrien Sollier
L’univers de Dali
Pierre-Adrien Sollier
La tentation de Saint-Antoine de Jérôme Bosch
Pierre-Adrien Sollier
Les Ménines de Diego Velázquez
Pierre-Adrien Sollier
Nighthawks d’Edward Hopper
Pierre-Adrien Sollier
La Cène de Léonard de Vinci
Pierre-Adrien Sollier
La Laitière de Johannes Vermeer
Pierre-Adrien Sollier
Mademoiselle Rivière par Ingres
Pierre-Adrien Sollier
Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte de Georges Seurat
Pierre-Adrien Sollier