Pitbulls, american staff, rottweilers… ces chiens à la carrure trapue et à la mâchoire puissante ont connu un grand succès à la fin des années 90, jusqu’à ce que l’Assemblée nationale légifère et que les contrôles policiers freinent l’ampleur du phénomène. Depuis les propriétaires se sont reportés sur des chiens qui leur ressemblent, mais qui échappent à la catégorisation 1 et 2 des « chiens dits dangereux ». Toutefois ces molosses ont des besoins spécifiques en termes d’espace, de mouvement, de rapport à l’autorité, ce qui n’est pas simple à gérer pour des maîtres sans expérience.
Depuis deux ans, la moyenne mensuelle de mise en fourrière de chiens de catégories 1 et 2 est passée de 102 en 2017 à 133 en 2019, soit une hausse de 30%