Que ne ferait-on pas pour emmerder les conducteurs !!!
diego48 , 4 décembre 2017 @ 13 h 37 min
Et cela va (nous) coûter combien ce nouveau caprice ?
GENTIL , 4 décembre 2017 @ 18 h 45 min
Mesdames et Messieurs les politiques: ARRETEZ DE VOULOIR NOTRE BONHEUR !
Vous ne voulez plus de victime sur les routes ? INTERDISEZ tous ce qui roule, camions, autos, motos, vélos, patinettes, rollers jusqu’aux poussettes..
ATTENTION, les piétons sont dangereux aussi, vous pouvez prendre une tuile sur la tête!
Au fait quelles mesures allez vous prendre pour éviter les accidents domestiques qui sont dix fois supérieurs à ceux de la route ?
Cela fais plus de 40 ans que nous subissons des lois liberticides, des interdictions, des hausses de prix, des réductions de budgets NON je ne mélange pas tout, mais c’est un gros “raz le bol” !
Jean NOGUES , 5 décembre 2017 @ 11 h 36 min
Tous ceux qui n’ont pas eu leur vie brisée et leur famille détruite ou invalidée définitive lourde, dans ce débat, n’ont pas le droit à la parole.
Il faut y êtres passé pour découvrir l’immense hypocrisie des lois, la difficulté infinie pour faire voter le peu de lois qui parviennent au stade du vote, les incroyables manoeuvres de certains lobbies pour dénaturer ces lois, la puissance inimaginable des mensonges organisés.
Bien sûr que le facteur principal du massacre routier est la vitesse. En cas de choc frontal entre deux véhicules comparables, passer de 90 à 80 entraîne une diminution de l’énergie cinétique du choc de près de 20 %. Ceux qui comparent le massacre routier aux accidents domestiques sont d’une mauvaise foi à couper au couteau.
Voici quelques vérités que vous n’entendrez jamais dans les médias :
1) le nombre annuel des morts sur la route est bien plus élevé que les trois mille et quelques qu’on nous dit. En effet, vous n’êtes considéré comme ”mort sur la route” que si vous mourez dans un certain délai suivant l’accident. Il n’y a guère, ce délai était de …..huit jours francs ! au-delà, la cause de votre mort est inconnue, tel que ! Dans nombre de pays, ce délai est de un ou deux mois pleins. Si on le portait à deux mois en France, ça ferait plus que doubler le nombre des morts, c’est pourquoi les pouvoirs publics ne peuvent rattraper notre retard d’un seul coup.
2) on ne parle jamais des blessés lourds sur la route, ils sont pourtant entre 3 et 4 fois plus nombreux que les morts. Blessés lourds, ça signifie chaise roulante à vie ou destruction définitive d’organes vitaux, le plus vulnérable étant la vessie. Plein de gens qui se croient sortis indemnes d’un accident sérieux découvrent, à l’hôpital, que leur vessie a éclaté (au départ, c’est indolore). L’horreur, car décelée trop tard, cette blessure entraîne des infections infernales.
3) la loi Badinter sur les piétons était excellente : elle stipulait que tout piéton victime d’accident contre un véhicule à moteur avait droit, sans tenir compte des responsabilités des uns et des autres, à une substantielle indemnité préalable.
Voici comment s’y sont pris les lobbies de la route pour rendre cette loi inopérante dans 99 % des cas :
ils ont réussi à faire passer un amendement à la loi Badinter stipulant que pour l’appliquer, la victime devait exciper d’un ”certificat initial ” de plus de 90 jours d’ITT. Dans la première mouture de la loi, rien de tout cela, le piéton victime allait directement déposer plainte en Gendarmerie.
Le ”certificat initial”, c’est celui délivré par les urgentistes le jour même de ‘l’accident, après la première détermination sérieuse des dégâts. Il précise le nombre de jours d’ITT qu’il faut ordonner (ITT : =Invalidité Temporaire Totale). L’amendement précisait qu’avec un certificat initial de moins de 90 jours d’ITT, la victime n’était plus recevable à déposer plainte, ce qui bloquait 100 % la procédure de la loi Badinter.
Résultat : très vite, les urgentistes ne délivrèrent plus de certificats initiaux d’au moins 90 jours, ce qui réduisit à presque rien le nombre de plaintes liées à la loi Badinter. Pourquoi ?
Elémentaire, mon cher Watson : la loi, comme chacun ne sait pas, prévoit que les assurances subrogées aux responsables des accidents lourds sont recevables à envoyer, pour juger de la gravité des blessures des victimes, à envoyer leurs propres ”médecins-conseils”, rémunérés par elles, dont les avis ont valeur juridique au même titre que ceux des urgentistes. Ces médecins-conseils rendirent infernale la vie des urgentistes qui délivraient des certificats de plus de 90 jours d’ITT : ils contestaient systématiquement ces certificats devant les tribunaux, ce qui pourrissait l’existence de ces urgentistes, qui en plus de leur dur métier, devaient comparaître, défendre leur décision avec des avocats,etc. Au bout de peu de mois, les urgentes ont baissé l’éponge et ont décidé de ne délivrer que des certificats initiaux de 89 jours au plus, avec réserve que ce délai pouvait être éventuellement renouvelé. Ce qui supprima le cauchemar des urgentistes, mais qui priva d’indemnisation préalable les piétons victimes de chauffards, en les privant du droit à déposer plainte au titre de la loi Bandinter, Voilà comment on tord le cou, en France, à une loi intelligente mais dérangeante !
4) mais il y a encore plus scandaleux. A mon avis, le gouvernement, avec son projet de passer les limitations générales à 80 km/h, fait un coup de com pour camoufler sa capitulation sans conditions devant les lobbies routiers.Il; existe un moyen radical pour obliger les automobilistes à limiter eux-mêmes sur vitesse, sans coercition, ni panneaux, ni radars :
Il;suffirait en effet de rendre obligatoires les caméras embarquées type ‘Gopro” dans TOUS les véhicules, ainsi que les équipements de TOUS les véhicules en chronotachygraphes numériques embarqués.
Avec ces deux équipements rendus obligatoires, on pourrait supprimer tous les radars et arrêter de se focaliser médiatiquement sur les vitesses limite. les limites actuelles suffiraient largement, et le scandale financier lié aux radars cesserait.
Ces équipements, rendus obligatoires, ne grèveraient nullement le prix des autos, ils reviendraient moins cher que la plus insignifiante des options. Ils éviteraient 99,5 % des litiges post-accident de la route. Les responsabilités, dans quasiment tous les cas, seraient immédiatement établies sans contestation possible et donc, les assurances seraient bien forcées d’indemniser très rapidement les vraies victimes. Les avocats et juges seraient inutiles dans 99,5 % des cas. il existe des barèmes très précis d’indemnisation pour les blessures corporelles ; connaissant les exactes responsabilités, il suffirait de les appliquer tout de suite.
Ces équipements sont obligatoires aux USA, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Russie et dans pas mal d’autres pays. Seule la France y résiste avec acharnement. Déjà Michel Rocard, qui avait essayé, avec son ministre Georges Sarre, de les faire adopter, s’y est cassé le nez. Le très médiatique dirigeant de Peugeot de l’époque, Jacques CALVET, l’a envoyé dans les cordes.
Il faut savoir que le corps médical spécialisé (notamment les autorités médicales de l’hôpital de Garches) demande inlassablement depuis plus de trente ans, que ces équipements soient rendus obligatoires : rien à faire, les lobbies de la route sont les plus forts. Pourtant il n’y aurait là aucune atteinte au libertés ! ! Il a été estimé de longue date que cette obligation ferait instantanément baisser de plus de moitié le nombre des morts et blessés lourds sur la route, à équipements routiers constants. Cette baisse serait donc autrement massive que celle entraînée par le passage de 90 à 80. Ce refus obstiné est une honte de plus pour la France.
GENTIL , 6 décembre 2017 @ 17 h 24 min
Alors encore une fois INTERDISONS TOUS CE QUI ROULE.
Il est bien évidant que les familles endeuillées par la perte d’un proche soit directement touchée et approuve cette mesure, maintenant, il est peur être bon de regarder de plus prés ce projet, limiter à 80km/h TOUT le réseau est une pure aberration, limiter les tronçons accidentogènes OUI; Aménager le réseau secondaire, de plus en plus abandonné par les communes, la DDE etc… OUI. De toutes façons, ce n’est pas en punissant tous les conducteurs que le problème sera résolu, il y aura toujours des inconscients qui, certains de leur capacités, se sentirons au dessus des lois. Par contre une loi IMPOSANT TAUX D’ALCOOL ZERO au volant : OUI!
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