Le précepte selon lequel c’est au pays d’accueil d’adopter les codes de ses immigrants est en fait une adaptation des préceptes qui régissaient la vie sociale en 70-80 : inventer ses codes, les imposer à autrui, faire fi des règles du monde dans lequel on vient d’entrer, c’est l’esprit rebelle si vanté aujourd’hui, qui nous revient sous la forme du migrant vindicatif qui n’apprend ni la langue ni la culture du pays d’accueil.