Le sismomètre français SEIS a ouvert grand les oreilles…et capté deux séismes d’intensité réduite, mais suffisants pour nous plonger dans l’ambiance de l’activité géologique martienne.
Dans une interview donnée au journal The Telegraph et relayée par CNN, le directeur des sciences planétaires de la NASA et scientifique Jim Green explique qu’il serait extrêmement délicat d’annoncer aux habitants de la Terre l’existence de la vie sur Mars, et que le public ne sera pas prêt à appréhender la nouvelle, même si celle-ci intervient dans de nombreuses années.
Pour lui, une telle découverte bouleverserait à la fois notre manière de penser l’existence et la vie, mais aussi nos certitudes et questionnements dans le domaine scientifique. Avec le lancement, en 2020, de nouvelles missions vers Mars, les scientifiques pourraient bien n’avoir jamais été aussi proches d’une possible annonce de vie extraterrestre. (…)
Deux missions devraient partir l’été prochain pour Mars, de la NASA et de l’ESA (European Space Agency), pour forer des formations rocheuses mais aussi pour creuser profondément dans le sol, dans le but de trouver des traces de vie, près d’un ancien océan martien où de la vie était peut-être présente il y a des millions d’années. Les rovers “ExoMars” de l’ESA et “Mars2020” de la NASA devraient envoyer leurs résultats plusieurs semaines ou mois après avoir effectuer ces relevés, et pour la première fois, la NASA sera en mesure de ramener des échantillons martiens sur Terre.
Les espoirs des scientifiques sont basés sur les différents signes relevés montrant qu’il y a pu y avoir de l’eau sur Mars, et qu’il y en aurait dans le sol martien, entre 1,5 et 3%. Pour Jim Green, même si les conditions sont extrêmes sur Mars (l’atmosphère serait exposée à des radiations radioactives, et la température moyenne est de -65 degrés), la vie peut exister, en s’enfouissant sous terre. “Quand l’environnement devient extrême, la vie se déplace dans les roches” ajoute-t-il.
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