Selon une nouvelle étude de l’université d’East London réalisée sur 177 jeunes de 16 à 20 ans, 20% d’entre eux reconnaissent être accros à la pornographie au sens où ils n’arrivent plus à être sexuellement stimulés sans elle. 97% des hommes et 80% des femmes admettent avoir déjà vu un film ou un extrait de film relevant de cette catégorie. 13% des premiers et 10% des secondes admettent également devoir visionner des scènes toujours plus “hard” pour être excité(e)s. Près d’un quart des jeunes hommes et 8% des jeunes femmes interrogées expliquent avoir tenté d’arrêter la pornographie, mais n’y être pas parvenus…
Une autre récente étude réalisée par le Dr. Valerie Voon, de l’Université de Cambridge, s’est intéressée aux cerveaux d’adultes âgés de 19 à 34 ans qui ont tenté d’arrêter de visionner des films pornographique sans réussir. Le constat est sans appel : leurs neuroscans ressemblent à ceux d’accros à l’alcool et à l’héroïne. Et comme le rappelle le Pr Matt Field, un psychologue spécialisé dans les addictions des adolescents, ceux-ci “sont particulièrement vulnérables aux addictions, à cause du développement de leur cerveau”.
Et pendant ce temps-là, la délinquance sexuelle des jeunes explose : outre-Manche, 4 562 mineurs – à 98% des garçons – ont commis 5 028 infractions sexuelles entre 2009 et 2012.
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