La droite positive. Xavier Bertrand a salué lundi matin « une attitude responsable », appelant à “prendre en compte” le message de Jean-Louis Borloo, “pas seulement dans la campagne, mais dans les années qui viennent ». Jean-François Copé, le secrétaire national de l’UMP, y a vu quant à lui une « décision empreinte de beaucoup de sagesse et de responsabilité ». Bruno Le Maire a salué une décision « cohérente, responsable et courageuse », qui a également “[réjoui]” Nadine Morano. Contacté par Nouvelles de France, Gilles Bourdouleix, le Président du Centre national des Indépendants, a évoqué “une décision personnelle respectable”.
La gauche spécule. « La candidature unique de la droite est aujourd’hui plutôt en marche, ce qui doit faire réfléchir la gauche », a noté lundi sur France Info François Hollande qui a vu dans ce retrait “un beau cadeau pour Nicolas Sarkozy”. Arnaud Montebourg a dénoncé « un bâillonnement » et « une mise au pas ».
Le centre partagé. “Je suis profondément triste et déçu ce soir parce qu’un Français sur cinq sera privé de choix crédible lors de l’élection présidentielle”, a réagi dès dimanche Jean-Christophe Lagarde, Président exécutif du Nouveau Centre. La Présidente du Parti chrétien-démocrate Christine Boutin “l'[avait] prévu”. « Ma détermination n’a jamais été aussi forte » a commenté sur Twitter Hervé Morin, Président du Nouveau Centre. Hervé de Charette, secrétaire général de la Convention démocrate, a évoqué “une décision qui déçoit ses amis” mais “responsable”. “Je pense qu’entre amis, les décisions, même si elles sont individuelles, doivent être énoncées clairement et sans faux-fuyant” a réagi Dominique Paillé, conseiller politique du Parti Radical, vexé de n’avoir pas été prévenu de la décision de Jean-Louis Borloo avant les Français. Selon lui, ce retrait ramènera trois points à François Bayrou, trois points à Marine Le Pen et un point à Nicolas Sarkozy. Enfin, dans un communiqué intitulé “Darwin avait raison”, les Centristes des Yvelines parlent de “sélection naturelle” et rappellent que « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements »…