Rien de nouveau sous le soleil …
Grande nouvelle, innovation urbaine quasi-planétaire : les nudistes parisiens ont désormais leur pré-carré quelque part dans le bois de Vincennes.
Cela ne durera bien sûr que deux ou trois mois dans l’année car le climat, même par temps de réchauffement climatique présumé, ne le permet pas. Mais ce n’est pas grave, les gazettes en ont tant parlé !
Pourtant, le symbole est fort, à un point tel qu’Hidalgo n’en a pas mesuré toutes les implications.
A poil, les contribuables parisiens le sont en effet, après un « sextuplement » (pardon) de la dette et un doublement des impôts depuis que les socialistes se sont emparés du magot municipal.
A poil, ils le seront encore plus quand il faudra régler les frais olympiens des jeux olympiques.
A poil, les automobilistes le seront quand ils auront vendu leurs vêtements pour payer la prolifération des contredanses qui vont leur tomber sur le râble dès janvier prochain, quand le système de logiciel espion mis en place par la ville verbalisera le moindre retard dans le paiement des droits de stationnement.
A poil, ils le sont de toute façon déjà, pour se libérer des tricots dans lesquels ils transpirent et enragent dans les embouteillages.
A poil, les victimes de la prolifération des punaises contre lesquelles les services municipaux ne font rien et qui doivent brûler literie et linges de corps.
A poil, les dépouillés des bandes de cambrioleurs, voleurs à la tire et hélas parfois agresseurs sexuels dont les méfaits sont si peu sanctionnés bien qu’en constante augmentation.
Enfin … tout cela nous fait sans doute une forme étrange de moyenne. Car au moment où Hidalgo permet à quelques-uns de s’effeuiller tranquilles près du lac Daumesnil (c’est une rime), on voit se multiplier les harnachements religieux et drapés moyenâgeux dont certaines et même certains s’affublent pour afficher leur obscurantisme grégaire et leur mépris des valeurs de liberté.
Au fond, l’idéologie d’Hidalgo est aussi cohérente qu’une virée en burkini dans un camp nudiste …