Voilà sept ans que j’ai participé à cet extraordinaire succès populaire et oratoire que furent les assises contre l’islamisation. C’était quelques mois après que le peuple Suisse eut accepté l’initiative contre la construction de minarets dont j’eus l’honneur d’être le fer de lance. L’accueil enthousiaste qui me fut à cette occasion réservé restera à jamais dans ma mémoire.
À cette occasion, j’ai pu faire connaissance de Pierre Cassen et Christine Tasin, les « Bonnie and Clyde » de la résistance contre l’islamisation géographique, culturelle, alimentaire et intellectuelle de la France, ce berceau des lumières menacé de se fondre dans l’ombre des voiles et des barbes trop longues.
Tout ce qui fut annoncé en 2010, les avertissements, prévisions et analyses, s’est avéré pertinent depuis. Bien avant les Bataclan, Nice et Barcelone réels, les victimes étaient programmées, hélas presque personne ne voulait l’entendre. Pire, depuis 2010, les quelques résistants à cette funeste dérive barbare qu’est l’islamisme radical ont été persécutés par les médias et la justice comme si c’était d’eux que venait le vrai danger pour la France libre et démocratique. Quelle aberration. C’est comme si, pour guérir un corps menacé par un virus, on décidait de détruire ses anticorps pour se protéger du virus. Le résultat, nous le constatons tous les jours dans les rues de nos cités.
Mais ne nous leurrons pas : l’islam n’est que le bélier, l’instrument utilisé par une petite clique de nantis du type George Soros pour enfoncer définitivement les portes des états de droit démocratiques et restreindre les libertés citoyennes. L’islam leur sert à créer le chaos qui leur permettra de prendre le contrôle de nos vies et de nous préparer une société où nous serons contraints d’être libres non pas en trouvant notre propre bonheur, mais en étant heureux sur décret de l’état, selon ses directives, ses règles, ses diktats.
Le monde qu’on nous prépare, prétendument pour garantir notre sécurité et combattre le chaos que le lobby militaro-industriel étatsunien sème depuis longtemps sera fait de puces électroniques, d’argent électronique, de bonheur électronique. La matrice se met en place et cherche à accoucher d’un monde tellement lisse, transparent et politiquement correct qu’il en devient monstrueux. Déjà maintenant, nos libertés se restreignent comme peau de chagrin. Les médias sont aux ordres, les politiciens sont achetés et les citoyens rendus dociles à la mode de l’empire romain, par du pain et des jeux.
Face à ce cumul de dérives, les résistants ne sont pas légion. Riposte laïque, Pierre et Christine et vous tous, chers amis en ce jour réunis, êtes les « happy few » qui portent encore à bout de bras l’étendard de notre prodigieuse civilisation plurimillénaire. Que vos bras ne faiblissent pas, que vos voix continuent à faire entendre la voix du courage, du bon sens et de la raison, voilà ce que je vous souhaite pour ce jubilé. Que jamais votre détermination ne faiblisse devant la barbarie, car comme l’a écrit Thucydide, la force d’une cité ne dépend pas du nombre de ses vaisseaux, ni de l’épaisseur de ses murs, mais du caractère de ses citoyens. Continuez donc à donner l’exemple, continuez à braver tempêtes et marées et vous finirez par être suivis et à créer un contre-courant salvateur.
Vive Riposte laïque !
Vive la liberté !
Oskar Freysinger
Texte envoyé pour les 10 ans de Riposte Laïque, à Rungis le 2 septembre 2017