Merci pour le moment ou la vengeance de Valérie Trierweiler!

« L’information Julie Gayet est le premier titre des matinales (…) Je craque, je peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bain. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (…) François m’a suivi. Il tente de m’arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s’éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J’avale ce que je peux. Je veux dormir, je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s’abattre sur moi et je n’ai pas la force d’y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance ».

Le secret a entouré jusqu’au dernier moment la sortie de ce livre. Les libraires ont seulement été avertis ce mardi qu’un essai allait sortir le 5 septembre aux éditions Les Arènes, avec livraison et autorisation de vente dès le mercredi 3 septembre. Les bons de commande mentionnaient d’ailleurs un faux titre de travail “Le siècle des hommes” et un auteur mystère baptisé “XX”, comme c’est souvent le cas lors de livres très attendus et souhaitant garder le secret jusqu’au dernier moment.

D’après les informations recueillies, ce livre “mystère” bénéficie d’un tirage gigantesque pour un essai: 200.000 exemplaires, dont 120.000 directement mis en place en librairies et grandes surfaces.

Un premier tirage aussi gros que celui du dernier Marc Levy

Si un tel tirage de n’est pas exceptionnel pour de la BD (un Blake & Mortimer est imprimé à 450.000 exemplaires, un XIII à 350.000 exemplaire), il rivalise avec Une autre idée du bonheur, le dernier Marc Levy sorti en avril, dont le premier tirage était également de 200.000 exemplaires. Certes, les essais ont une durée de vie moins importante que les romans, et ne bénéficient pas souvent d’un re-tirage. Mais cela donne une idée du pari que prend l’éditeur Les Arènes. De là à penser que le contenu du livre fera parler…

À titre de comparaison, le livre d’une autre ex compagne de président en exercice, celui de Cécilia Attias Une envie de vérité avait profité d’un tirage de 70.000 exemplaires lors de sa parution en octobre 2013.

Ce livre est plus comparable avec celui des mémoires de Jacques Chirac publiées en 2009, Chaque pas doit être un but qui avaient été initialement tirées à 230.000 exemplaires. Ou avec celui de Nicolas Sarkozy en 2006, intitulé “Témoignages” (275.000 exemplaires).

L’Élysée n’était “pas au courant”

L’Élysée n’était “pas au courant” de la parution d’un livre de l’ex-première dame sur sa vie à l’Elysée, a déclaré mardi l’entourage du président François Hollande, sollicité par l’AFP. “Nous n’étions pas au courant et donc, par définition, nous n’avons pas lu ce livre”, a-t-on indiqué.

“Tout ce que j’écris est vrai. À l’Elysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j’ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour”, annonce-t-elle d’emblée sur la couverture de l’ouvrage reproduite dans Paris Match dont elle est une collaboratrice.

Selon un des proches du président cité par Le Parisien, François Hollande est “atteré” par la sortie du livre de son ex-compagne. “Le président n’a rien vu venir. Il a appris la nouvelle hier matin comme tout le monde. Il ne sait pas ce qu’il y a dedans. Il est un peu atteré”, raconte cette source.

Selon “une des rares personnes qui a pu lire les épreuves” rapporte Le Parisien, “tout est raconté dans le moindre détail”. “C’est dévastateur pour l’image de François Hollande. Il s’agit de la revanche d’une femme blessée, humiliée. C’est un document choc”.

Source

«Alors c’est vrai ? » Voilà comment Valérie a affronté la trahison. Assise sur le lit conjugal, dans les appartements privés de l’Elysée, le 9 janvier 2014, à 15 heures. Le regard errant machinalement à travers les hautes fenêtres de la chambre, elle ne réalise pas encore clairement qu’elle ne reverra plus les érables, les sycomores, les marronniers et les tilleuls du parc magnifique qui se déploie, impavide, dans la froideur grise de cet hiver funeste. Le plus horrible moment de sa vie. Une heure auparavant, elle tenait encore son rôle de première dame dans la crèche de l’Elysée. L’établissement a dû en voir passer, des premières dames, en vingt-neuf ans d’existence. Valérie commençait à « intégrer la fonction », comme elle le confiait ; et elle souhaitait, pour ses 30 ans, lui donner un nom, à ce jardin d’enfants : « Danielle Mitterrand ». D’un seul coup, tout s’écroule. Elle regarde François, « son » François.

Son intime compagnon : un mari adultère ! Elle regarde ce couple qu’ils forment depuis neuf ans, chacun à présent posé sur le lit, du côté où ils ont l’habitude de dormir. Elle est tétanisée par la nouvelle, confirmée, de la publication de « Closer » qui va révéler demain les photos d’un amoureux casqué, à Vespa. Son amoureux à elle. Son président, celui dont elle n’aurait « jamais imaginé » qu’il puisse la tromper. Depuis un an, elle balayait la rumeur. Quelques semaines plus tôt, elle avait eu un doute. « Tu as quelque chose à te reprocher ? » L’ambiance s’était tellement dégradée entre eux. Il l’avait rassurée. A présent, François Hollande fuit son regard. Au fil des heures, il se montre abattu. Elle, beaucoup plus combative. Pourtant… « Mon sort est scellé, mais je ne le sais pas encore », écrira-t-elle six mois plus tard, gladiatrice vaincue. Mais là, sur le moment, pas question pour elle de laisser exploser son couple. Vaillante « épouse » non officielle, Valérie ne mesure pas encore à quel point François s’est éloigné…

« L’information Julie Gayet est le premier titre des matinales (…) Je craque, je peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bain. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (…) François m’a suivi. Il tente de m’arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s’éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J’avale ce que je peux. Je veux dormir, je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s’abattre sur moi et je n’ai pas la force d’y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance ».

source

Related Articles