“La lutte contre les violences faites aux femmes ne souffre aucune faiblesse et aucun compromis”, assurait dans un communiqué Ségolène Royal le 14 juillet 2009. La Présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes “[assumait] avoir sollicité des informations auprès des organisateurs des Francofolies (…) et avoir exprimé sa satisfaction à l’annonce de la déprogrammation du rappeur d’un des plus importants festivals de la région”. Le rappeur, souvenez-vous, s’appelait Orelsan et est l’auteur d’un morceau controversé intitulé “Sale pute” dans lequel il accable d’injures et de menaces une jeune femme qui l’a trompé.
Où aperçoit-on aujourd’hui Ségolène Royal ? Au congrès de l’Internationale socialiste qui se tient au Cap (Afrique du Sud), tout sourire, aux côtés de Jacob Zuma. Le président de la République sud-africaine aurait six femmes dont quatre officielles. Sans compter celle qui l’a quitté en 1997, celle qui s’est suicidée par overdose de somnifères en 2000, laissant une lettre d’adieu dans laquelle elle évoquait les « vingt-quatre années d’enfer » de son couple, une accusation de viol (dont il a certes été lavé en 2006)… On espère que Ségolène, au nom d’un Parti socialiste paraît-il irréprochable sur la question de la défense des droits de la femme, lui a fait la leçon. Mais quand on regarde la photo supra, on a un léger petit doute…
Photo : MAXPPP/Europe1.fr
4 Comments
Comments are closed.