La fièvre des manifestations contre les concerts se propage de jour en jour.
Hier, quelques dizaines de citoyens ont marché hier, à Sidi Bel Abbes, pour réclamer l’annulation du festival du rai.
Arrivés au niveau de la maison de la culture, les « protestataires » ont accomplis en groupe la prière d’El Maghreb, face à une forte présence policière. Les manifestants ont été par la suite dispersés mais certains d’entre eux ont tenté de revenir quelques quarts d’heure plus tard pour accomplir la prière d’El Icha.
Il est clair aujourd’hui que ces manifestations contre la chanson sont l’œuvre du courant islamiste. Il y a une semaine également, des habitants d’Ouargla ont forcés les autorités à annuler un gala que devait animer le chanteur rai Kader Japonais. Ceux-là aussi ont accompli une prière devant la salle qui allait abriter l’événement.
C’est la première fois depuis le début des années quatre-vingt-dix que des galas sont annulés suite à la pression de la rue.
Si en apparence les « contestataires » expriment souvent des revendications socio-économiques, estimant que les budgets alloués à ces événements peuvent être utilisés à d’autres fins, au fil du temps il y a de plus en plus d’indices qui plaident pour une manipulation islamiste. Et dans beaucoup de cas, les autorités locales abdiquent…
Algérie Focus via Fdesouche